Elon Musk annonce le succès de la pose d'un implant cérébral par Neuralink

Le 28 janvier, Elon Musk a révélé sur la plateforme X que sa société Neuralink a franchi une étape majeure en posant avec succès un implant cérébral sur un premier patient. Cette procédure révolutionnaire implique l'installation d'un dispositif qualifié d'interface cerveau-machine, de la taille d'une pièce de monnaie.

"Le premier humain a reçu un implant de Neuralink hier et se rétablit bien. Les premiers résultats montrent une détection prometteuse des pointes de neurones", a annoncé l'entrepreneur sur les réseaux sociaux.

Elon Musk a ensuite révélé que le produit s'appelle Telepathy (télépathie en français), sans fournir de détails supplémentaires. Il a expliqué que cette innovation permet de contrôler des appareils tels que le téléphone ou l'ordinateur simplement par la pensée. Les premiers bénéficiaires de cette technologie seront ceux qui ont perdu l'usage de leurs membres, avec l'objectif de permettre une communication plus rapide, comme l'illustre l'exemple hypothétique de Stephen Hawking surpassant un dactylographe ou un commissaire-priseur.

Neuralink, qui a suscité des critiques par le passé, a des ambitions considérables pour sa technologie, visant à redonner la vue aux aveugles, traiter la dépression et permettre aux personnes paralysées de retrouver la mobilité.

Bien que ces promesses aient attiré l'attention des investisseurs, valorisant Neuralink à 5 milliards de dollars en juin dernier, la société a également fait face à des controverses. Des législateurs américains ont demandé une enquête de la SEC pour déterminer si Elon Musk n'avait pas trompé les investisseurs en affirmant que l'innovation avait guéri une paralysie chez un singe.

Par ailleurs, Neuralink a été critiqué pour des cas de maltraitance animale, avec des rapports suggérant que la majorité des singes utilisés pour les essais auraient succombé aux tests d'implants cérébraux. Elon Musk a contredit ces allégations, affirmant que les animaux étaient déjà malades, parfois en phase terminale, et que l'opération n'était pas la cause de leur décès. Neuralink a reconnu ses erreurs en décembre 2022.

Malgré ces controverses, la Food and Drug Administration (FDA) a exprimé des préoccupations quant à la migration de microfils vers certaines zones du cerveau du patient. Cependant, elle a finalement autorisé un premier essai sur un humain l'année dernière.