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La Revue de Presse du Jeudi 03 Mai 2024

Vendredi 03 Mai 2024 - 13:54
La Revue de Presse du Jeudi 03 Mai 2024

Aïd Al Adha : Subvention de 500 DH par tête importée et plafonnement des prix réclamés

Al Bayane 

Le gouvernement accorde une subvention de 500 DH par tête d'ovin importée en prévision de l'Aïd Al Adha. Cette mesure vise à atténuer la pression sur les prix et à garantir la disponibilité des moutons pour cette fête importante.

Afin de maximiser l'impact de cette subvention, le PPS (Parti du Progrès et du Socialisme) propose de plafonner les prix des moutons sur le marché. Selon le président du groupe à la Chambre, Rachid Hamouni, il est nécessaire de mettre en place des mesures pour que la subvention se répercute effectivement sur le prix final payé par les consommateurs.

M. Hamouni suggère également d'interdire temporairement l'abattage des moutons locaux afin de préserver le cheptel national, fragilisé par la sécheresse. Il propose de privilégier l'abattage des moutons importés pendant cette période.

Ces propositions du PPS visent à garantir un Aïd Al Adha accessible à tous les Marocains, tout en préservant le cheptel national.

Maroc : Vers un nouveau cap pour l'employabilité des jeunes et l'entrepreneuriat

Al Bayane 

Le Maroc se positionne à l'aube d'une transformation majeure visant à dynamiser son économie en s'appuyant sur les piliers clés que sont l'industrie et l'entrepreneuriat. Face à un contexte marqué par un chômage persistant, avec 5,4 millions de jeunes à intégrer sur le marché du travail d'ici 2035 selon la Banque Africaine de Développement, le pays se doit de revoir sa stratégie d'employabilité en se tournant résolument vers l'auto-emploi. Dans ce cadre, le Nouveau Modèle de Développement (NMD) apparaît comme un élément central.

Ce plan ambitieux vise à réinventer le modèle économique actuel en faveur d'un système plus inclusif et robuste. Il accorde une attention particulière au soutien des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).

Le paysage entrepreneurial marocain actuel, bien que prometteur avec 7,4 millions d'entrepreneurs, représentant 25% de la population adulte, cache des disparités notables. On observe un écart significatif entre les taux d'entrepreneuriat des hommes et des femmes, et une prédominance des entrepreneurs de subsistance contraints de se lancer dans des affaires par nécessité plutôt que par choix.

Pour répondre efficacement à la problématique de l'employabilité au Maroc, il est crucial d'adopter des stratégies multidimensionnelles. Ces dernières peuvent constituer la base de programmes ambitieux visant à promouvoir une employabilité durable pour les jeunes. Ces initiatives doivent répondre aux exigences actuelles du marché du travail mais aussi préparer les jeunes aux défis futurs.

Le FMI salue la résilience de l'économie marocaine et ses perspectives positives

Aujourd'hui le Maroc 

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé les consultations de 2024 au titre de l'article IV avec le Maroc, saluant la résilience de l'économie face aux chocs récents et ses perspectives positives.

Malgré un contexte difficile marqué par le stress hydrique, le séisme de septembre 2023 et un environnement international morose, l'économie marocaine a enregistré une croissance de 3% en 2023, soutenue par des exportations dynamiques et un rebond de la demande intérieure.

La reprise de la croissance s'est toutefois accompagnée d'une hausse du taux de chômage à 13,3% fin 2023, principalement due à l'impact de la sécheresse sur le secteur agricole.

Les perspectives à moyen terme restent favorables, avec une croissance du PIB projetée à 3,5% au cours des prochaines années, stimulée par la poursuite des réformes structurelles.

L'inflation a reculé en 2023, permettant à Bank Al-Maghrib de suspendre son cycle de resserrement des taux directeurs en juin 2023 après trois hausses successives. Le dirham marocain a maintenu sa stabilité dans sa marge de fluctuation de ± 5%.

Le déficit des transactions courantes s'est résorbé de manière significative, grâce à la réduction du déficit commercial des biens et à la dynamique des exportations de services et des envois de fonds des Marocains résidant à l'étranger.

Maroc : Le commerce extérieur au premier trimestre 2024 en chiffres clés

Aujourd'hui le Maroc 

Les exportations marocaines poursuivent leur tendance haussière au premier trimestre 2024, générant 113,56 milliards de dirhams, soit une progression de 3% par rapport à l'année précédente. Cette performance est tirée par plusieurs secteurs clés, notamment l'automobile (+13,1%), l'aéronautique (+13,7%) et l'électronique et électricité (+5%).

Le déficit commercial se réduit de 14,6%, passant de -72,48 milliards de dirhams à fin mars 2023 à -61,91 milliards de dirhams à fin mars 2024. Cette amélioration s'explique par la combinaison d'une hausse des exportations et d'une baisse des importations.

Les importations diminuent de 4%, s'établissant à 175,47 milliards de dirhams au premier trimestre 2024. La facture énergétique enregistre une baisse notable de 13,6%, principalement due à la diminution des prix du gaz de pétrole et autres hydrocarbures.

Les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc augmentent de 56,2%, stimulés par une hausse de 23,9% des recettes et une baisse de 5,1% des dépenses. Les investissements directs marocains à l'étranger (IDME) quant à eux, diminuent de 1,79 milliard de dirhams.

Bank Of Africa tisse des liens étroits avec les entreprises régionales pour stimuler l'investissement productif

Aujourd'hui le Maroc

Dans le cadre du lancement de sa solution de financement "CapAccess by BOA", Bank Of Africa s'engage dans une série de rencontres régionales en partenariat avec le Fonds Mohammed VI pour l'Investissement (FM6I) et Tamwilcom.

Ces rencontres visent à rapprocher la banque de ses clients à travers le Royaume, en les sensibilisant aux avantages et aux modalités de l'offre CapAccess by BOA. Cette initiative s'inscrit dans la volonté de Bank Of Africa de soutenir activement l'investissement productif au Maroc, en ligne avec la stratégie nationale de développement économique.

En accordant une importance particulière au respect des règles ESG et à l'évaluation de l'impact environnemental, social et de gouvernance, Bank Of Africa confirme son rôle d'acteur majeur dans la croissance des entreprises engagées dans le développement durable.

Le partenariat entre BOA, FM6I et Tamwilcom concrétise une ambition commune : renforcer le rôle du secteur privé dans le financement de l'économie nationale.

Le crédit bancaire au Maroc : des disparités sectorielles se creusent

Le Matin du Sahara 

Le crédit bancaire au Maroc continue de croître, mais à un rythme différencié selon les secteurs. En mars 2024, le crédit global a progressé de 6,7% par rapport à l'année dernière, atteignant 1 107,8 milliards de dirhams.

Cette hausse est principalement due à la forte augmentation des crédits aux sociétés publiques (+24,7% à 76 milliards de dirhams). En revanche, les prêts aux entreprises privées et aux ménages ont connu une progression plus modérée, respectivement de 1,9% et 1%.

Après une décélération en 2023, le crédit au secteur non financier montre une légère reprise au premier trimestre 2024, avec une hausse de 3,4%. Cette évolution s'explique par la reprise des investissements des entreprises, notamment dans les secteurs de l'immobilier (+1,1%) et de l'équipement (+5,8%).

Au sein du secteur secondaire, les industries extractives (+50,3%) ont connu la plus forte progression des crédits bancaires, tandis que les industries manufacturières ont enregistré un recul de 5,2%.

Aïd Al-Adha : des prix raisonnables attendus malgré une légère hausse

Le Matin du Sahara 

A l'approche de l'Aïd Al-Adha, les inquiétudes sur une flambée des prix des moutons montent chez les ménages marocains. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des prix exorbitants, alimentant les craintes.

Cependant, le président de l'Association nationale des éleveurs d'ovins et de caprins (ANOC), Abderrahmane Mejdoubi, se veut rassurant. Il dénonce les prix exagérés relayés sur les réseaux sociaux et affirme que la situation est sous contrôle.

Selon M. Mejdoubi, l'offre est largement suffisante cette année, avec plus de 6 millions de têtes attendues contre une demande estimée à 5,6 millions. De plus, le recours aux importations permettra de détendre davantage le marché.

Les prix devraient donc augmenter de 10 à 15% par rapport à 2023, mais n'atteindront pas les niveaux affichés sur les réseaux sociaux. Cette hausse est due au contexte de stress hydrique, mais elle est atténuée par les subventions de l'État sur les aliments pour bétail.

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) décrypte les enjeux de la transformation digitale et du marché du travail au Maroc

LIBERATION

Dans son dernier numéro mensuel "Maroc Conjoncture" n°367, le Centre marocain de conjoncture (CMC) explore les mutations profondes en cours au Maroc, en s'attardant sur deux thématiques majeures : la transformation digitale et le marché du travail.

Le CMC met l'accent sur le rôle crucial de la transformation digitale pour les entreprises et les administrations marocaines. Il souligne que le "Cloud" s'impose comme une priorité stratégique, permettant de booster la compétitivité économique et de renforcer la souveraineté numérique du pays.

L'étude analyse les effets complexes de la globalisation sur le marché du travail marocain. Elle montre que l'interaction entre les tendances mondiales et les réalités locales se traduit par des opportunités et des défis spécifiques pour les travailleurs, les entreprises et les décideurs politiques.

Le CMC souligne la complexité du marché du travail, dont le fonctionnement et la dynamique sont influencés par des facteurs structurels, contextuels et sociétaux. Face aux mutations technologiques en cours, l'étude s'interroge sur les scénarios possibles à l'horizon 2030.

Chariot lance son premier forage d'exploration au Maroc avec un potentiel de 26 milliards de pieds cubes de gaz

L'Opinion 

Chariot Resources, société d'énergie de transition africaine, a débuté son programme de forage terrestre sur le permis Loukos au Maroc. L'objectif est le prospect Gaufrette, estimé contenir environ 10 milliards de pieds cubes de ressources potentielles récupérables. Un forage plus profond est également envisageable, portant le potentiel total du projet à 26 milliards de pieds cubes.

Ce premier forage marque le début d'une année prometteuse pour Chariot, comme l'explique Duncan Wallace, directeur technique de l'entreprise : "Nous sommes ravis de lancer cette campagne terrestre, qui donne le coup d'envoi de la première de nos passionnantes opérations de forage pour Chariot cette année."

L'entreprise explore également le potentiel d'augmentation des ressources récupérables sur le permis, tant à proximité des sites de forage à haute teneur qu'ailleurs.

Duncan Wallace remercie l'équipe opérationnelle de Chariot pour son travail acharné et son efficacité, ayant permis de démarrer le forage dans les dix mois suivant l'attribution de la licence. Il exprime également sa gratitude à l'ONHYM pour son soutien et son partenariat continus.

 

 


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