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Le Maroc classé 48e dans la cybercriminalité mondiale

Mercredi 17 Avril 2024 - 07:00
Le Maroc classé 48e dans la cybercriminalité mondiale

Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford et de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud à Canberra a évalué le Maroc dans le contexte de la cybercriminalité mondiale. Publiée dans la revue PLOS ONE, cette étude présente le premier indice mondial de la cybercriminalité (WCI), visant à analyser la répartition géographique de ce phénomène et à identifier les centres névralgiques pour mieux comprendre ses dimensions locales.

Le Maroc se positionne au 48e rang mondial dans cette étude, précédé par Haïti et suivi par le Panama, et se classe 7e en Afrique avec un score de 0,45 dans l’Indice Mondial de la Cybercriminalité. Ce classement repose sur divers sous-indices, incluant l’impact et la compétence technique des cybercriminels dans chaque pays. La liste des dix premiers pays comprend la Chine, la Russie, l’Ukraine, les États-Unis, la Roumanie et le Nigeria.

En Afrique, le Ghana se démarque en se classant 13e au niveau mondial et 2e sur le continent avec 3,58 points. Il est suivi par l’Afrique du Sud, classé 14e dans cet indice. Le Cameroun et la Gambie occupent respectivement les 4e et 5e rangs sur le continent, tandis que la Sierra Leone se positionne 6e en Afrique et 45e au niveau mondial.

Dans la région du Moyen-Orient, l’Iran prend la tête du classement mondial en se positionnant 11e avec 4,78 points, suivi par Israël au 16e rang mondial. Les Émirats Arabes Unis se situent quant à eux au 24e rang mondial avec 1,55 point.

La Russie se démarque comme le principal foyer de cybercriminalité au monde avec un score de 58,39, suivie par l’Ukraine et la Chine qui occupent respectivement la deuxième et la troisième place avec 27,86 points. Les États-Unis et le Nigeria se classent quatrième et cinquième, avec Abuja en tête en Afrique.

La cybercriminalité représente un défi majeur pour le monde, engendrant des coûts et des pertes estimés à des centaines de millions de dollars. La difficulté à localiser les cybercriminels, combinée à des connaissances scientifiques limitées sur la géographie de ce phénomène, complique davantage la lutte contre cette menace en constante évolution.

Cette étude offre une base pour développer un modèle théorique expliquant les disparités entre les pays en termes de cybercriminalité. En améliorant la compréhension de ce phénomène en tant que problème localisé, l’Indice Mondial de la Cybercriminalité peut contribuer à lever le voile sur l’anonymat des cybercriminels, renforçant ainsi les efforts mondiaux pour lutter contre cette menace.


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