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Vers un accord social réformé : Discussions intensives au Maroc

Samedi 13 Avril 2024 - 09:49
Vers un accord social réformé : Discussions intensives au Maroc

Dans l'arène complexe du dialogue social, chaque avancée revêt une importance capitale. Actuellement, une vague de négociations intenses se déploie, avec pour objectif de poser les fondations d'un accord social réformé avant la date butoir du 1er mai. Au cœur de ces pourparlers se trouvent des enjeux cruciaux tels que l'augmentation des salaires, les pensions de retraite et la régulation du droit de grève. Ces discussions pourraient bien dessiner les contours d'une structure sociale renouvelée pour les années à venir.

Une dynamique sociale se profile dans le paysage du travail marocain. En effet, le gouvernement a convoqué les syndicats à une seconde réunion post-Aïd al-Fitr, avec pour objectif d'annoncer les conclusions finales de ces pourparlers le 25 avril prochain. Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'un dialogue social revitalisé, visant à examiner en profondeur les revendications des travailleurs.

Le programme de ce second cycle de dialogue, tel que défini par le gouvernement, met l'accent sur des enjeux majeurs tels que l'amélioration des revenus, l'augmentation des salaires et la réduction de la pression fiscale sur les salaires et les pensions. De plus, des réformes réglementaires sont à l'étude, notamment pour les administrateurs, les ingénieurs et les techniciens, ainsi que pour la législation encadrant le droit de grève et la réforme du système de retraite géré par la Caisse marocaine de retraite.

Selon plusieurs sources, les syndicats ont également activement participé à ces discussions. Ils ont mis en place des comités centraux spécialisés dans le dialogue et ont élaboré des documents détaillant leurs revendications sociales. La demande d'une augmentation générale des salaires et d'une amélioration des revenus figure en tête de leurs priorités. Parallèlement, le gouvernement a mis en place des sous-comités techniques chargés de formuler des propositions bénéfiques tant pour le secteur privé que pour le secteur public, ainsi que des projets concernant les grèves et les retraites.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement et porte-parole officiel du gouvernement, a souligné l'institutionnalisation du dialogue social, qui se tient désormais en septembre et en avril. Les commissions nommées par le Premier ministre travaillent actuellement avec les syndicats pour parvenir à un accord qui devrait être annoncé sous peu. Younes Sekkouri, ministre de l'Inclusion économique, des Petites Entreprises, de l'Emploi et des Compétences, a réaffirmé l'engagement du gouvernement à honorer ses engagements et à respecter les accords conclus lors du dialogue social précédent, tout en exprimant la volonté continue du gouvernement d'appliquer les résultats de l'accord social conclu en avril 2022.


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