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Aïd Al Adha : seulement 3 ménages sur 4 effectuent le sacrifice au Maroc
Selon une enquête du Haut-Commissariat au Plan (HCP) au Maroc, une importante proportion des ménages les plus aisés ne font pas le sacrifice rituel durant Aïd Al Adha, la fête musulmane du sacrifice. En effet, la participation au rituel du sacrifice est inversement proportionnelle au niveau de vie du ménage et au niveau d'instruction de son chef.
Ainsi, près de 25,1% des ménages appartenant aux 10% les plus aisés n’effectuent pas le sacrifice à l'occasion de l'Aïd, contre 7,8% parmi les 10% les plus pauvres. De plus, cette abstention passe de 20,1% pour les ménages dirigés par une personne ayant un niveau d'éducation supérieur à 11,7% pour ceux dirigés par une personne sans instruction.
Cette tendance peut s'expliquer par plusieurs facteurs. Tout d'abord, les ménages les plus aisés ont souvent accès à d'autres sources de viande et n'ont donc pas besoin d'effectuer le sacrifice pour se nourrir. Ensuite, certains d'entre eux peuvent considérer que le sacrifice rituel est une pratique dépassée et ne correspondant pas à leur mode de vie moderne. Enfin, il est possible que certains ménages aisés préfèrent faire des dons à des associations caritatives plutôt que d'effectuer le sacrifice.
Concernant le type d’animaux sacrifiés pour l’offrande, l'enquête du HCP révèle que 95,6% des ménages optent pour les ovins, 4,3% pour les caprins et 0,1% pour les bovins. Cette préférence pour les ovins s'explique par le fait qu'ils sont considérés comme les animaux les plus appropriés pour le sacrifice rituel en raison de leur taille et de leur valeur marchande.
Enfin, l'enquête du HCP au Maroc montre que la participation au rituel du sacrifice durant Aïd Al Adha est étroitement liée au niveau de vie et au niveau d'instruction des ménages. Les ménages les plus aisés sont ainsi moins nombreux à effectuer le sacrifice, tandis que les ovins restent les animaux les plus prisés pour l'offrande.