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Quand l'Afrique perd ses champions : les raisons du changement de nationalité chez les athlètes olympiques
Le choix de certains athlètes africains de représenter d'autres nations lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 a suscité un vif débat dans les milieux sportifs africains. Cette tendance est souvent attribuée à des problèmes majeurs tels que le manque d'investissement dans les infrastructures sportives, le sous-développement des talents, ainsi que la négligence et l'inefficacité de la part des responsables sportifs.
Un exemple illustratif est celui de Winfred Yavi, qui, après avoir représenté le Kenya, a décidé de concourir pour le Bahreïn. Sa décision a été motivée par le manque crucial d'infrastructures au Kenya, qui freine le développement des jeunes athlètes. Yavi a récemment remporté la médaille d'or au 3 000 mètres steeple féminin et a établi un nouveau record olympique sous les couleurs du Bahreïn.
De même, Anette Nneka, qui avait prévu de représenter le Nigéria lors des Jeux Olympiques de Tokyo mais a été empêchée de participer en raison de délais administratifs, a réussi à décrocher une médaille d'argent pour les États-Unis à Paris. Son changement de nationalité illustre les obstacles rencontrés par les athlètes africains avec les fédérations sportives locales.
Les athlètes africains sont souvent en conflit avec les fédérations en raison de préparations insuffisantes, de mauvaises organisations et de compensations inadéquates. Avant les Jeux Olympiques de cette année, plusieurs athlètes kényans de premier plan avaient même menacé de boycotter les sélections nationales en raison des conditions déplorables des infrastructures sportives.
Cette situation soulève des questions importantes sur l'avenir du sport en Afrique et sur les conditions nécessaires pour soutenir et retenir les talents locaux.