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Droits de douane sur les véhicules électriques chinois : L'union européenne divisée
L'augmentation des droits de douane sur l'importation des véhicules électriques produits en Chine divise profondément les États membres de l'Union européenne. Lors d'un vote consultatif récent, bien qu'une majorité de 12 États membres ait voté en faveur de l'instauration de ces droits, des divergences marquées subsistent. D'un côté, la France mène un bloc favorable aux sanctions, tandis que de l'autre, l'Allemagne dirige une opposition ferme contre cette augmentation.
La Commission européenne, qui supervise la politique commerciale du bloc, a proposé des droits provisoires pouvant aller jusqu'à 37,6 % sur les véhicules électriques importés de Chine. Cette mesure vise à contrer ce que la Commission considère comme des subventions injustes accordées par la Chine. Pour valider cette proposition, la Commission a sollicité les avis des États membres à travers un vote consultatif.
Lors de ce vote, la France, l'Italie et l'Espagne ont exprimé leur soutien aux droits de douane, tandis que l'Allemagne, la Finlande et la Suède ont choisi de s'abstenir. Une source gouvernementale précise qu'une douzaine de membres de l'Union européenne ont voté en faveur de l'augmentation des droits de douane, quatre s'y sont opposés, et 11 se sont abstenus.
En novembre, si la Commission préconise des obligations à l'issue de son enquête, un vote contraignant parmi les membres de l'UE décidera de leur mise en œuvre. Ces obligations seront imposées sauf si une majorité qualifiée de 15 pays membres représentant 65 % de la population de l'UE s'y oppose.
Les constructeurs automobiles allemands, dont un tiers des ventes l'année dernière ont été réalisées en Chine, ont exhorté l'UE à réduire les droits de douane. Ces droits toucheraient non seulement les producteurs chinois comme BYD, Geely et SAIC, mais aussi les voitures fabriquées en Chine par des constructeurs occidentaux tels que Tesla et BMW. Une source allemande a précisé que l'abstention de son pays était motivée par un esprit de "solidarité critique" avec la Commission. La Finlande, de son côté, doutait de l'intérêt de ces mesures pour l'UE, étant donné que tous les constructeurs automobiles européens ne les soutenaient pas.
Le ministre suédois du Commerce, Johan Forssell, a souligné l'importance d'un dialogue entre la Commission et la Chine pour trouver une solution viable. Cependant, le nombre élevé d'abstentions reflète une hésitation générale parmi les membres de l'UE, partagés entre le désir de commerce équitable et la crainte d'une potentielle guerre commerciale avec la Chine.
La Commission poursuivra son enquête pendant encore trois mois, jusqu'en novembre. Un tarif plus bas reste envisagé pour certains modèles, tels que la Mini électrique de BMW fabriquée en Chine et la Cupra Tavascan du groupe Volkswagen.