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Trump et Harris : Campagnes contrastées et déclarations polémiques pour conquérir les États-Unis
Donald Trump a rassemblé ses partisans en nombre ce dimanche au Madison Square Garden de New York, transformant cette salle mythique en un bastion de sa campagne électorale. Devant un public enthousiaste et une marée de casquettes rouges, le candidat républicain s’est présenté en « sauveur » de l’Amérique qu'il estime "détruite" par l’administration actuelle. Dans un discours enflammé, il a vivement attaqué Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis, la tenant pour responsable de la situation du pays. Il a ainsi lancé à son encontre : « Kamala, tu es virée, va-t’en ! » en la désignant comme la source des maux qui, selon lui, minent l’Amérique.
Des Propos Polémiques sur les Portoricains
Le meeting n'a pas tardé à susciter des réactions sur les réseaux sociaux, notamment à cause d’une séquence choquante visant les Portoricains. Tony Hinchcliffe, humoriste et soutien de Trump, a comparé Porto Rico à « une île flottante d’ordures au milieu de l’océan », une déclaration qui a indigné de nombreuses personnalités portoricaines. En réponse, plusieurs figures publiques, dont les chanteurs Bad Bunny et Ricky Martin, ont exprimé leur soutien à Kamala Harris, relayant des messages en sa faveur sur Instagram. « Voilà ce qu’ils pensent de nous », a commenté Ricky Martin, appelant ses 18 millions de followers à voter pour Harris.
Une Campagne à New York pour Trump et à Philadelphie pour Harris
Alors que Trump visait une démonstration de force au cœur de New York, Kamala Harris, quant à elle, misait sur un tout autre style de campagne en optant pour de petits rassemblements à Philadelphie. La vice-présidente, soutenue par Michelle Obama la veille, a ainsi pris le temps d’échanger avec les communautés noires et latinos, serrant des mains et prenant des photos, tout en appelant à l’unité et en exhortant les électeurs à se mobiliser pour préserver les valeurs démocratiques.
Entre Provocations et Promesses Économiques
Lors de son discours, Trump a multiplié les provocations en accusant Harris de laisser entrer des migrants « criminels » et en la qualifiant d’« antéchrist », une déclaration applaudie par ses partisans. Il a également promis de rendre le coût de la vie plus abordable et de mettre fin aux conflits internationaux, soulignant sa détermination à rétablir la prospérité économique. « Il a fait beaucoup pour nous, les gens ont de l’espoir », a confié Gail Lopez, une sympathisante venue des heures à l’avance pour voir Trump.
La Réponse de Kamala Harris
En réponse à ces attaques, Kamala Harris a annoncé un discours prévu près de la Maison-Blanche, symboliquement proche du Capitole, là où Trump avait prononcé son discours le 6 janvier 2021 avant l’assaut. « Il est très important pour le peuple américain de penser à la personne qui occupera le Bureau ovale le 20 janvier », a-t-elle déclaré, avertissant les électeurs du « danger » que représenterait, selon elle, un retour de Trump à la Maison-Blanche.
À l'approche de l'élection du 5 novembre, le contraste entre les deux campagnes ne pourrait être plus frappant, chacun des candidats s’adressant à des publics distincts, utilisant des stratégies radicalement différentes pour convaincre les Américains. Les deux camps continuent de s'opposer sur fond de polémiques et de promesses, dans une course incertaine pour l'avenir des États-Unis.