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Leila Benali rassure sur la régulation stricte des importations de déchets non dangereux
La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a souligné que les autorisations d'importation de déchets non dangereux sont soumises à des procédures rigoureuses. Lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, elle a précisé que 416 autorisations ont été délivrées depuis 2016.
En réponse à une question du groupe Haraki sur "l’impact de l’importation des déchets sur l’environnement et la santé", Mme Benali a expliqué que trois types d’autorisations sont délivrées directement par son ministère, tandis que d’autres relèvent du ministère de l’Industrie et du Commerce. Les demandes d'importation proviennent principalement d’entreprises industrielles marocaines à la recherche de matières premières ou de ressources énergétiques, notamment des pneus usagés, du plastique et du textile.
Le processus d’importation des déchets est strictement encadré par la Convention de Bâle, ratifiée par le Maroc, qui régule les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et leur élimination. Mme Benali a également évoqué l'importance de l'économie circulaire, soulignant qu'elle constitue un pilier central de la stratégie nationale de développement durable. Cette stratégie repose sur des consultations à l’échelle régionale et territoriale, orientant le pays vers une gestion plus écologique et responsable des déchets.
Le recyclage et la valorisation des déchets non dangereux, selon Mme Benali, sont des priorités pour les nouveaux acteurs économiques. Le ministère encourage les entreprises marocaines qui importent ces déchets à se conformer aux normes environnementales et énergétiques, afin de minimiser leur impact sur l’écosystème.
Cette approche s’inscrit dans la volonté du Maroc de développer une économie circulaire intégrée, où les déchets sont réutilisés comme ressources, réduisant ainsi la pression sur les matières premières traditionnelles. Le gouvernement entend ainsi soutenir la transition vers un modèle économique plus durable et respectueux de l’environnement.