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Benkirane alerte sur la dévaluation des nations arabes face aux crises au Moyen-Orient
Lors d’une réunion du secrétariat général du Parti de la Justice et du Développement (PJD) ce samedi, Abdelilah Benkirane, secrétaire général du parti, a tiré la sonnette d’alarme sur l’évolution des dynamiques géopolitiques au Moyen-Orient. Selon lui, la chute de Gaza, la défaite du Hezbollah et les troubles internes en Iran pourraient engendrer une érosion profonde du statut des nations arabes sur la scène internationale.
Benkirane a dénoncé ce qu'il considère être une perception erronée par Israël, qui, selon lui, voit les pays arabes comme une entité uniforme, sans distinctions internes. Il a averti que cette vision pourrait contribuer à une dévaluation collective des pays arabes et musulmans, fragilisant leur poids diplomatique à l’échelle mondiale.
La situation à Gaza, un « enfer terrestre »
Dans son discours, Benkirane a vivement critiqué l’inaction des pays arabes et musulmans face à la crise humanitaire à Gaza. Il a évoqué les souffrances des habitants de l’enclave, pris au piège entre violences et déplacements forcés, et a regretté que les décisions politiques ne soient pas guidées par une « fierté islamique » pour mettre fin à ces souffrances.
Appel à suspendre la normalisation avec Israël
Benkirane a plaidé pour des mesures décisives, notamment la suspension des processus de normalisation avec Israël, qu'il considère comme un levier important pour faire pression en faveur de la paix. Selon lui, même une menace symbolique pourrait inverser le cours des événements et contribuer à freiner l’escalade de la violence.
Critique de l’amalgame entre le Hamas et le terrorisme
Dans son discours, le secrétaire général du PJD a mis en garde contre la tendance de certains régimes arabes à assimiler le Hamas à une organisation terroriste. « Le Hamas n’est pas Daech », a-t-il affirmé, soulignant que ce mouvement, porteur d’une idéologie ancrée, réclame depuis des décennies la création d’un État palestinien, une promesse restée lettre morte.
Solidarité avec Hassan Nasrallah
Abdelilah Benkirane a également évoqué la controverse entourant les condoléances adressées par son parti à Hassan Nasrallah, ancien secrétaire général du Hezbollah. Selon Benkirane, Nasrallah mérite le respect pour sa position exigeant une cessation immédiate des hostilités à Gaza. Il a ajouté que Nasrallah, bien qu’objet de nombreuses critiques, n’a jamais porté atteinte aux intérêts du Maroc, justifiant ainsi l’attitude du PJD à son égard.
Préserver l’avenir des nations arabes
Benkirane a conclu son intervention en appelant les pays arabes et musulmans à une introspection collective et à une action concertée pour préserver leur dignité et leur avenir. Selon lui, une réaction rapide et décisive est nécessaire pour éviter une marginalisation accrue de ces nations dans les affaires internationales, face à une situation régionale de plus en plus instable.