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YouTube, Snapchat et TikTok sous la loupe de l'UE : une mise en conformité nécessaire
Dans le cadre de l’application de la loi européenne sur les services numériques (Digital Services Act, DSA), l’Union Européenne intensifie son examen des grandes plateformes numériques telles que YouTube, Snapchat et TikTok. Ces entreprises sont désormais tenues d'évaluer et d'atténuer de manière appropriée les risques associés à leurs systèmes de recommandation. Parmi ces risques, la santé mentale des utilisateurs et la diffusion de contenus nuisibles, en lien avec la conception axée sur l'engagement de leurs algorithmes, sont particulièrement soulignés.
YouTube et Snapchat ont reçu des directives spécifiques pour fournir des informations détaillées concernant les paramètres de leurs algorithmes de recommandation. Ces plateformes doivent également clarifier leur rôle dans l’amplification de risques systémiques, y compris ceux liés au processus électoral et au discours civique, ainsi qu’aux effets sur le bien-être mental des utilisateurs. Des préoccupations majeures se concentrent sur les comportements addictifs et la protection des mineurs face aux dangers potentiels que peuvent représenter ces plateformes.
TikTok, de son côté, est prié de détailler les mesures prises pour prévenir la manipulation de son service par des acteurs malveillants, ainsi que pour atténuer les risques liés aux élections, au pluralisme médiatique et au discours civique. Ces enjeux sont d'autant plus cruciaux dans un contexte où les algorithmes de recommandation peuvent influencer la perception et le comportement des utilisateurs.
À la suite de l'évaluation des réponses fournies par ces plateformes, la Commission Européenne pourra décider de la suite à donner, y compris l’éventualité d’ouvrir une procédure formelle. Conformément aux dispositions de la DSA, des sanctions peuvent être appliquées en cas d'informations jugées incorrectes, incomplètes ou trompeuses. Si les plateformes ne répondent pas dans les délais impartis, elles pourraient également faire face à des amendes administratives.
Les systèmes de recommandation de ces grandes entreprises sont déjà au centre de procédures formelles de non-conformité qui ont été ouvertes contre d'autres géants du numérique, tels qu'AliExpress, Facebook et Instagram. Cette initiative souligne l'engagement de l'UE à renforcer la transparence et la responsabilité des plateformes numériques dans un environnement en constante évolution.