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La Côte d’Ivoire réaffirme son soutien au plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara

La Côte d’Ivoire réaffirme son soutien au plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara
Jeudi 10 - 07:13 Journalistes: ELMIR Barae
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À New York, lors de la 4ème commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Côte d’Ivoire a exprimé son soutien ferme au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007, visant à résoudre le différend régional autour du Sahara marocain. Le représentant ivoirien a souligné que cette initiative est conforme à la Charte des Nations Unies, au droit international, ainsi qu'aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Le diplomate ivoirien a mis en lumière la crédibilité de cette initiative, qui bénéficie d'un large soutien international. « Cette approche positive confère aux habitants du Sahara marocain des prérogatives politiques, économiques et sociales significatives », a-t-il déclaré, rappelant que les populations locales élisent librement et démocratiquement leurs représentants, certains d'entre eux ayant même participé aux tables rondes de Genève.

La Côte d’Ivoire a également réaffirmé son soutien au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et à son envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura, en appelant à la poursuite des efforts pour parvenir à une solution politique pacifique et durable. Le représentant ivoirien a salué la détermination du Maroc à maintenir le dialogue sous les auspices des Nations Unies, encourageant la reprise des tables rondes avec les mêmes participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”.

Le diplomate a aussi reconnu les avancées socio-économiques dans les provinces du Sud du Maroc, où le nouveau modèle de développement lancé en 2015 a renforcé la pertinence du plan d’autonomie. Les investissements massifs dans la région ont amélioré les conditions de vie des populations locales, augmentant ainsi les indices de développement humain.

Sur le plan des droits de l’Homme, la Côte d’Ivoire a salué les efforts du Maroc, en particulier les actions des commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune, ainsi que la coopération avec le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme. Cependant, le diplomate a exprimé des préoccupations quant aux violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, appelant à l’enregistrement et au recensement des populations.


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