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Le Maroc rappelle à l’Europe ses responsabilités dans la gestion des migrants marocains
Le Maroc a vivement réaffirmé mardi son engagement à reprendre les migrants marocains en situation irrégulière, tout en pointant du doigt les pays européens pour leur gestion de la question migratoire. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères marocain, a déclaré lors d’une conférence de presse à Rabat que le Maroc était prêt à rapatrier tout citoyen marocain reconnu comme tel et ayant quitté le territoire national de manière irrégulière. Toutefois, il a critiqué les difficultés posées par les pays européens, soulignant que le Royaume n'avait "pas à recevoir de leçons" sur le sujet de l’immigration clandestine.
Ces déclarations interviennent dans un contexte où la France débat intensément de l’expulsion des migrants en situation irrégulière, après l’arrestation en septembre d’un Marocain suspecté du meurtre d’une étudiante. Ce dernier faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), mais son expulsion avait été retardée, en partie à cause de la non-délivrance d’un laissez-passer par le Maroc.
Le ministre Bourita a fermement rejeté les critiques, arguant que si les migrants marocains ne sont pas renvoyés, c’est à cause des obstacles administratifs européens, et non d’un manque de coopération du Maroc. Il a mis en avant les efforts de Rabat pour collaborer avec la France et l’Espagne, notamment sur la question des mineurs non-accompagnés, rappelant que les blocages provenaient des procédures légales et administratives des pays européens.
Dans un contexte migratoire tendu, notamment aux frontières espagnoles des Canaries, Nasser Bourita a appelé les partenaires européens à revoir leurs procédures et lois, qu'il accuse de créer un "appel d'air" pour les migrants. Il a également fustigé ceux qui, en Europe, "font de l’immigration un fond de commerce politicien", une critique adressée aux responsables politiques qui exploitent la question migratoire pour des gains électoraux.
Ces propos soulignent les tensions persistantes entre le Maroc et certains pays européens sur la gestion des flux migratoires, alors que la coopération dans ce domaine est devenue un enjeu central des relations bilatérales.
Le Maroc, pays de transit et d'origine pour de nombreux migrants, appelle ainsi à un dialogue plus efficace et à des solutions pragmatiques pour mieux répondre aux défis de l'immigration clandestine, sans qu’elle ne devienne une arme politique dans les débats européens.