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Macron appelle à éviter une guerre au Liban lors de son discours à l'ONU
Lors de son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, ce mercredi 25 septembre, le président français Emmanuel Macron a fermement déclaré qu’« il ne peut pas, il ne doit pas y avoir de guerre au Liban ». Ses propos s’inscrivent dans un contexte d’escalade des tensions au Proche-Orient, alors qu’Israël mène des frappes contre le Hezbollah au Liban et que ce dernier a ouvert un front en soutien au Hamas dans la guerre en cours à Gaza.
Macron a exprimé sa vive inquiétude face à la possibilité d’une extension du conflit au Liban, mettant en garde contre les actions du Hezbollah, qu’il accuse de prendre des risques inacceptables pour le pays. Il a également averti Israël des « conséquences » d’une potentielle extension de ses opérations militaires au-delà de ses frontières.
Un appel à la désescalade
Le président français a demandé un respect strict des obligations internationales, notamment le long de la ligne bleue, qui sépare Israël et le Liban. Il a appelé Israël à mettre fin à l’escalade militaire au Liban, tout en exhortant le Hezbollah à cesser ses tirs vers Israël. Il a également critiqué ceux qui soutiennent les capacités militaires du Hezbollah, en leur demandant de stopper leur aide.
Concernant la guerre à Gaza, Emmanuel Macron a insisté sur l’urgence de mettre fin au conflit, qualifiant les pertes civiles palestiniennes de « dizaines de milliers de victimes » qui ne peuvent être justifiées. Il a réaffirmé l’engagement de la France à participer à toute initiative humanitaire visant à protéger les civils et à rétablir la sécurité dans la région.
Le liban face à la menace d'une guerre
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé des préoccupations similaires, affirmant que le Liban est "au bord du gouffre", alors que l'armée israélienne continue ses bombardements sur des bastions du Hezbollah dans le sud et l'est du Liban. Israël prépare une éventuelle entrée au Liban, exacerbant les craintes d’un conflit total entre les deux pays.
Les frappes israéliennes ont déjà fait 51 morts et plus de 220 blessés, selon les autorités libanaises. Le nombre de déplacés ne cesse de croître, avec plus de 90 000 Libanais contraints de fuir leurs foyers, d’après les estimations de l’ONU.