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Israël : démissions au sommet de l’armée après l’attaque du 7-Octobre
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, a annoncé sa démission, invoquant sa responsabilité dans les défaillances sécuritaires lors de l’attaque du 7 octobre 2023, menée par le Hamas. Cette décision, exprimée dans une lettre officielle, reflète l’onde de choc que cet événement continue de provoquer dans les hautes sphères militaires israéliennes.
Une décision motivée par l’éthique et la responsabilité
Dans sa lettre transmise à l’AFP, le général Halevi, en poste depuis décembre 2022, a souligné : « Reconnaissant ma responsabilité dans l’échec de l’armée le 7-Octobre, je demande à mettre fin à mes fonctions le 6 mars 2025. » Agé de 57 ans, il a consacré 40 années de sa vie à la défense de l’État d’Israël, mais il estime que l’incapacité de l’armée à prévenir et à gérer l’attaque du Hamas marque un tournant irréparable dans sa carrière.
L’attaque du 7 octobre, qualifiée de sans précédent par de nombreux observateurs, a fait des centaines de victimes civiles et militaires, suscitant des critiques virulentes contre les institutions de défense israéliennes.
Une vague de démissions dans l’armée
Le général Halevi n’est pas le seul à assumer sa part de responsabilité. Le général Yaron Finkelman, chef du commandement militaire de la région Sud, a également présenté sa démission. Dans sa lettre, il a déclaré : « J’ai échoué le 7-Octobre à protéger les habitants bien-aimés et héroïques des zones proches de la bande de Gaza. »
Ces démissions font suite à celle du général Aaron Haliva, chef du service des Renseignements, qui avait quitté ses fonctions en avril 2024, mettant en lumière une crise de confiance majeure au sein des rangs supérieurs de l’armée.
Vers une réforme stratégique ?
Ces départs soulèvent des questions sur les réformes nécessaires au sein des forces armées israéliennes. Alors que l’armée poursuit ses opérations contre le Hamas et négocie des accords complexes, notamment pour la libération d’otages, la responsabilité et la transparence apparaissent comme des priorités pour restaurer la confiance du public.
La démission du général Halevi, bien qu’elle intervienne dans un contexte de succès militaires récents, illustre l’impact durable de l’attaque du 7 octobre sur la stratégie et l’éthique militaire israéliennes.
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