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Géorgie : Mikheil Kavelachvili un nouveau président entre tradition et controverse
Dans un climat politique tendu, Mikheil Kavelachvili a prêté serment en tant que président de la Géorgie, succédant à Salomé Zourabichvili, figure emblématique de l’opposition pro-européenne. La cérémonie s’est tenue au Parlement de Tbilissi, marquant un tournant dans la vie politique du pays, mais laissant planer des interrogations sur son avenir.
Un président controversé
Élu le 14 décembre par un collège électoral dominé par le parti au pouvoir, Rêve géorgien, Kavelachvili, ancien footballeur devenu homme politique, est connu pour ses positions conservatrices et son rejet des influences occidentales. Dans son premier discours en tant que président, il a insisté sur l'importance de préserver les traditions, la foi et l’identité nationale, tout en présentant son mandat comme un garant de la paix dans un contexte géopolitique tendu.
"Après des siècles de lutte pour protéger notre patrie, la paix est et restera une valeur fondamentale du peuple géorgien", a-t-il déclaré, ajoutant que son administration s’opposera fermement à toute ingérence extérieure qui pourrait entraîner le pays dans des conflits, notamment celui entre la Russie et l’Ukraine.
Une opposition persistante
Salomé Zourabichvili, présidente sortante et fervente partisane de l’intégration européenne, continue de contester la légitimité de cette élection. Elle a dénoncé un processus biaisé et un recul démocratique. "Je suis toujours la présidente légitime aux yeux du peuple géorgien", a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Zourabichvili incarne un espoir pour une partie de la population qui aspire à un rapprochement avec l’Union européenne et l’OTAN, un projet que Kavelachvili semble vouloir freiner. Ce changement de direction pourrait accentuer les divisions internes et éloigner la Géorgie de ses ambitions euro-atlantiques.
Un contexte de crise prolongée
La prestation de serment de Kavelachvili s’inscrit dans un contexte politique agité, où les manifestations et les tensions diplomatiques se multiplient. La crise actuelle, alimentée par des divergences sur l’orientation stratégique du pays, menace de polariser davantage une société déjà fragilisée par des défis économiques et sociaux.
Perspectives
Le mandat de Mikheil Kavelachvili, qui s’annonce sous le signe du conservatisme, soulève des questions sur l’avenir des relations internationales de la Géorgie et sur sa capacité à naviguer entre les influences russes et occidentales. Tandis que son camp appelle à l’unité et au respect des traditions, l’opposition prépare déjà de nouvelles mobilisations pour contester cette prise de pouvoir.
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