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Intégration des jeunes : le parlement marocain mise sur l'inclusion
Le Parlement marocain poursuit son engagement en faveur de l'intégration des jeunes dans la sphère politique. Un programme spécial, initié en collaboration avec la Fondation Westminster pour la démocratie, a été mené sur une période de deux ans et a récemment connu son apogée lors d'une cérémonie de clôture organisée au siège de la Chambre des représentants à Rabat.
Une initiative pour renforcer la participation des jeunes
Le mardi 25 mars 2025, Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants, a présidé la clôture de ce programme baptisé "Intégration des jeunes dans l'action parlementaire". Au cours de cette cérémonie, des certificats ont été remis aux jeunes participants en reconnaissance de leur engagement et de leur contribution.
Dans son allocution, Rachid Talbi El Alami a mis en avant l'importance de la formation politique des jeunes et du renforcement de leur engagement dans le processus démocratique. Il a souligné que cette initiative est le fruit d'une collaboration fructueuse entre la Chambre des représentants et la Fondation Westminster pour la démocratie, permettant d'acquérir des connaissances sur les meilleures pratiques parlementaires et de promouvoir une participation active des jeunes et des femmes à la vie publique.
Ce programme, selon le président de la Chambre, traduit des préoccupations communes entre le Maroc et le Royaume-Uni sur des thématiques cruciales comme le changement climatique, l'intelligence artificielle et l'inclusion des jeunes. Il a appelé à la poursuite de cette dynamique de coopération, tout en partageant les bonnes pratiques avec d'autres parlements, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
Une ouverture vers la jeunesse et l'engagement citoyen
Airlie Taylor, directrice régionale MENA de la Fondation Westminster pour la démocratie, a salué la démarche participative adoptée par le Parlement marocain. Elle a mis en avant la valeur de ce programme en tant que modèle favorisant l'échange d'expériences et l'écoute des jeunes dans le débat parlementaire. Elle a également insisté sur l'importance des mécanismes de contrôle et de suivi permettant aux jeunes de contribuer efficacement à l'élaboration des politiques publiques.
Alexander Pytka, premier conseiller à l'ambassade britannique au Maroc, a pour sa part mis en avant l'importance de la coopération bilatérale en matière de gouvernance inclusive. Selon lui, l'implication des jeunes dans les processus de décision renforce la transparence et l'efficacité des institutions.
Un programme enrichissant pour les jeunes participants
Youssef Rguibi, représentant des jeunes participants, a souligné que ce programme a permis aux jeunes de mieux comprendre le fonctionnement du Parlement et de corriger certaines idées préconçues sur l'action parlementaire. Il a également mis en avant l'initiative "Dynamique inclusive", lancée par les jeunes, visant à encourager la participation citoyenne aux niveaux local et régional.
Fatiha Aït Oulaid, directrice du bureau de la Fondation Westminster pour la démocratie à Rabat, a présenté le bilan du programme. Elle a mis en exergue les diverses formations et ateliers organisés, portant sur des thèmes variés tels que l'intelligence artificielle, l'entrepreneuriat et la citoyenneté participative. Elle a appelé à la mise en place de séminaires régionaux et de programmes à long terme pour assurer la pérennité de cette initiative.
Vers une participation accrue des jeunes
Ce programme marque une étape importante dans la promotion de l'engagement des jeunes dans la vie publique au Maroc. En mettant l'accent sur l'inclusion et la formation, le Parlement marocain envoie un signal fort en faveur d'une participation accrue de la jeunesse à la gouvernance et à la prise de décision. Cette initiative pourrait servir de modèle à d'autres pays souhaitant renforcer l'implication des jeunes dans leurs institutions démocratiques.
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