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Tensions diplomatiques : Gérald Darmanin plaide pour une riposte ferme envers l’Algérie
Face au refus de l’Algérie d’accueillir plusieurs de ses ressortissants en situation irrégulière, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a exprimé son soutien à une « riposte graduée » de la part de la France. Parmi les mesures envisagées figurent le rappel de l’ambassadeur français en Algérie et la suppression des passeports diplomatiques accordés aux officiels algériens.
Une crise migratoire aux enjeux diplomatiques
La tension entre Paris et Alger s’est accentuée après le rejet par les autorités algériennes d’une liste d’Algériens expulsables transmise par la France. Ce refus a été qualifié de non-respect du droit international par le ministre de l’Intérieur français, qui a réitéré la nécessité pour l’Algérie de reprendre ses ressortissants, notamment ceux considérés comme dangereux, à la suite de l’attentat de Mulhouse du 22 février.
Des sanctions progressives à l’étude
Le gouvernement français envisage plusieurs mesures pour répondre à cette situation. Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail, a évoqué la possibilité de restreindre les visas de travail pour les ressortissants algériens. Par ailleurs, le traité de 2007 encadrant les visas diplomatiques ainsi que l’accord de 1968, qui accorde des avantages particuliers aux Algériens en France, sont en cours de réévaluation.
Vers une rupture des relations diplomatiques ?
Invité sur TF1, Gérald Darmanin a plaidé pour la fin des visites diplomatiques entre les deux pays. Selon lui, la France ne doit plus faire preuve de « générosité » envers un État qui refuse de coopérer sur la question des expulsions. Cette position contraste avec celle du président Emmanuel Macron, qui s’est montré favorable à une renégociation plutôt qu’à une rupture totale des accords bilatéraux.
Un tournant dans les relations franco-algériennes ?
Si la France décide de durcir sa politique vis-à-vis de l’Algérie, cela pourrait marquer un tournant dans les relations entre les deux pays. La question migratoire, déjà source de tensions récurrentes, risque d’accentuer les divergences diplomatiques et de redéfinir les accords historiques qui régissent la circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée.
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