- 15:00Chômage au Maroc : les disparités régionales selon le HCP
- 14:35Aux Émirats arabes unis, l’intelligence artificielle enseignée dès la maternelle
- 14:35Rencontre de haut niveau à Bakou : Lalla Hasnaa et Mehriban Aliyeva unies pour la culture et le patrimoine
- 14:07Trump annonce des droits de douane de 100% sur les films étrangers diffusés aux États-Unis
- 13:54Coopération territoriale : Rabat et Nouakchott renforcent leur dialogue
- 13:46Espagne–Maroc : Une coopération renforcée portée par une confiance mutuelle
- 13:32Smart City Morocco 2025 : Le Maroc accélère la transition numérique de ses villes
- 13:23Le Parlement mobilisé à Rabat pour défendre la marocanité du Sahara à travers une diplomatie parallèle
- 13:00 Israël approuve un plan militaire controversé pour la "conquête de la bande de Gaza"
Suivez-nous sur Facebook
Israël menace l’Iran après une frappe sur Ben-Gourion
Une escalade régionale préoccupante s’est produite dimanche avec une attaque d’une portée inédite : un missile balistique lancé depuis le Yémen par les Houthis a touché la zone de l’aéroport international Ben-Gourion, près de Tel-Aviv. L’impact, survenu à quelques centaines de mètres du terminal principal, a provoqué une brève interruption du trafic aérien et a suscité une réaction immédiate du gouvernement israélien.
L’événement marque un tournant stratégique. Pour la première fois, un missile rebelle atteint l’un des points névralgiques du transport international israélien. Même si les dégâts restent limités – six blessés légers ont été signalés – la symbolique est forte et vient intensifier les tensions déjà explosives dans la région.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi en promettant des représailles contre les rebelles yéménites mais aussi contre l’Iran, accusé de soutenir directement les Houthis. « Les attaques des Houthis émanent de l’Iran. Israël répondra en temps voulu et en un lieu choisi par nous », a-t-il martelé, soulignant que des mesures militaires avaient déjà été prises dans le passé et seront renouvelées si nécessaire.
Les Houthis, alliés du Hamas, affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Depuis plusieurs mois, ils multiplient les attaques à longue portée contre Israël, bien que la majorité ait été interceptée. Cette dernière frappe, cependant, a mis en évidence les limites des systèmes de défense israéliens, notamment le Dôme de Fer, qui n’a pas réussi à intercepter le projectile en raison d’un problème technique.
Cette attaque intervient à un moment critique : l’armée israélienne prépare une intensification de son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza. Le rappel de dizaines de milliers de réservistes a été confirmé quelques heures après la frappe, signalant une volonté de durcir encore l’opération militaire en cours, déjà marquée par un lourd bilan humain.
La communauté internationale observe avec inquiétude cette montée des tensions. Plusieurs compagnies aériennes, dont Lufthansa, Air France et British Airways, ont suspendu temporairement leurs vols vers Tel-Aviv, tandis que les Houthis menacent de viser à nouveau les infrastructures aéroportuaires israéliennes.
Dans l’ombre de ces affrontements, les conséquences humanitaires continuent de s’aggraver. L’offensive israélienne en réponse à l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 – qui avait coûté la vie à plus de 1.200 personnes en Israël – a provoqué plus de 52.000 morts dans la bande de Gaza, selon les autorités locales, des chiffres jugés crédibles par les Nations Unies.
Entre menaces régionales, sécurité intérieure et intensification des combats à Gaza, Israël se retrouve confronté à une série de défis sécuritaires majeurs. La frappe sur Ben-Gourion pourrait bien redessiner les contours d’un conflit qui, déjà, dépasse les frontières de la bande de Gaza.
Commentaires (0)