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Donald Trump confie à Elon Musk la réduction des dépenses fédérales
En début d'année 2025, Donald Trump a surpris l'opinion publique et la classe politique en annonçant la nomination d'Elon Musk à la tête du Département d’Efficacité Gouvernementale (Doge). Objectif affiché : réduire massivement les dépenses publiques américaines. Si le choix du président a été salué par ses partisans, il a également déclenché une vague de critiques et de polémiques, tant sur le fond que sur la forme.
Trump mise sur Musk pour réformer l'état
Le 11 mars 2025, lors d'une conférence organisée à la Maison Blanche, Donald Trump officialise sa décision de confier à Elon Musk la mission de piloter le Doge, un organisme spécial chargé de "nettoyer" les dépenses fédérales et d'optimiser le fonctionnement de l'administration. Présenté comme "l'homme de la situation" par Trump, Musk est alors chargé de réduire de 2 000 milliards de dollars le déficit budgétaire américain.
Dès sa nomination, Trump ne tarit pas d’éloges sur le milliardaire : « Elon est un génie. Il sait couper les gaspillages et il comprend comment diriger efficacement. Personne ne pourra faire mieux que lui », déclare-t-il au Bureau ovale, entouré de journalistes internationaux.
Une mission sous haute tension
Rapidement, Elon Musk se met au travail. Avec l’aval de Trump, il prend le contrôle du système de paiements du Bureau des services fiscaux, un rouage essentiel qui gère chaque année près de 6 000 milliards de dollars de flux financiers publics. Cette mainmise directe, validée par le président lui-même, soulève des interrogations : certains élus dénoncent un accès non encadré à des données sensibles, tandis que des syndicats déposent plainte pour violation des droits des contribuables.
Malgré ces critiques, Donald Trump reste ferme dans son soutien. Dans ses discours, il répète que « seuls des entrepreneurs de la trempe d’Elon Musk peuvent sauver l’Amérique du chaos financier ».
Des résultats contestés et une retraite annoncée
En février, dans le Bureau ovale, Elon Musk promet devant Donald Trump de couper de moitié le déficit budgétaire. Mais la réalité est plus complexe : rapidement, les objectifs sont revus à la baisse, de 2 000 à 1 000 milliards de dollars, et de nombreux experts soulignent l'absence de preuves tangibles quant aux économies réalisées. Des accusations surgissent concernant l'existence de "dépenses fantômes" gonflant artificiellement le bilan.
Face à la pression politique et à la chute des ventes de Tesla – son entreprise principale –, Elon Musk annonce le 22 avril 2025 qu’il se retirera progressivement du Doge à partir de mai. « Je vais consacrer beaucoup moins de temps à l’administration et plus à Tesla », déclare-t-il, lors d'une audioconférence sur les résultats trimestriels du constructeur automobile.
Légalement, Musk ne peut exercer son rôle de conseiller spécial que pendant 130 jours par an. Il quittera donc officiellement ses fonctions au sein du Doge à la fin du mois de mai, mais l'organisme poursuivra ses travaux jusqu’au 4 juillet 2026.
Trump défend son choix jusqu’au bout
Donald Trump, de son côté, continue de défendre sa stratégie. Selon lui, les attaques contre Musk et Tesla seraient motivées par « l’envie » et par « ceux qui bénéficiaient du gaspillage massif d’argent public ». Il affirme que « l’Amérique est entre de meilleures mains » grâce à l'engagement d'Elon Musk dans la lutte contre les déficits.
Une nomination symptomatique du style Trump
En confiant à Elon Musk l'une des tâches les plus sensibles de son mandat, Donald Trump a une fois de plus démontré sa volonté de s’affranchir des codes traditionnels du pouvoir pour privilégier des figures issues du monde de l’entreprise privée. Si cette approche plaît à une partie de son électorat, elle continue d’alimenter un vif débat sur la gouvernance, la transparence et la séparation des intérêts publics et privés aux États-Unis.
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