- 09:30Données industrielles : le HCP et le ministère de l’Industrie scellent un partenariat stratégique
- 09:14Blackout en péninsule ibérique : Royal Air Maroc anticipe des perturbations sur ses vols
- 08:50Le Maroc, pilier des exportations de blé français malgré la baisse des prix
- 08:33Rabat scelle de nouveaux partenariats parlementaires avec le Lesotho et le Pakistan
- 08:15Ahmed Toufiq alerte sur les dérives extrémistes du discours religieux en ligne
- 07:44Amazon déploie les premiers satellites de son projet Kuiper pour concurrencer Starlink
- 07:35Coupure de courant majeure en Espagne : la solidarité du Maroc saluée par Pedro Sánchez
- 07:22Le parti libéral de Mark Carney remporte les élections au Canada
- 07:18Maroc-Finlande : vers un partenariat économique renforcé dans les technologies vertes et le commerce
Suivez-nous sur Facebook
Donald Trump remet en question les alliances historiques des États-Unis
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a profondément bouleversé les équilibres établis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, fragilisant les alliances traditionnelles et remettant en cause l'architecture de sécurité mondiale.
Refusant de maintenir les alliances historiques qui ont fondé la stabilité de l’ordre international, Trump a notamment laissé entendre qu'il envisageait de réduire significativement la présence militaire américaine en Europe. Des partenaires de longue date, tels que l'Allemagne et la France, expriment désormais leurs doutes quant à la fiabilité des engagements américains.
Une politique étrangère déconcertante
Donald Trump s’est engagé à mettre rapidement fin aux conflits en Ukraine et à Gaza, sans résultats tangibles à ce jour. Lors d’une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, Trump a ouvertement critiqué son homologue, allant jusqu'à affirmer, à tort, que l’Ukraine était à l'origine de la guerre, alors que celle-ci a débuté avec l'invasion russe en février 2022.
Ces positions ont ébranlé la confiance des alliés traditionnels des États-Unis, que ce soit en Europe, au Canada, au Japon ou en Corée du Sud, suscitant de sérieuses interrogations sur la pérennité des alliances existantes.
Des coups portés aux institutions internationales
Donald Trump a chargé son secrétaire d'État, Marco Rubio, de réduire drastiquement les effectifs et les programmes du Département d'État. Rubio s'est exécuté, justifiant ces coupes par la nécessité de combattre ce qu’il a qualifié d’idéologie « radicale » présente dans certaines administrations.
Dans la même logique, Trump a retiré les États-Unis de plusieurs grandes organisations internationales : sortie immédiate de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), retrait de l'accord de Paris sur le climat et mesures hostiles à l’encontre de la Cour pénale internationale.
L'Agence américaine pour le développement international (USAID), pourtant considérée comme un instrument majeur d'influence humanitaire et diplomatique, a vu ses activités suspendues, même si certains de ses programmes faisaient l’objet de critiques pour mauvaise gestion.
Des ambitions géopolitiques déroutantes
Dans une série de déclarations provocatrices, Donald Trump a évoqué l'idée d'annexer le Groenland, territoire danois et de reprendre le contrôle du canal de Panama. Des propositions qui, bien que perçues comme irréalistes par de nombreux observateurs, contribuent à renforcer l’image d’une politique étrangère américaine de plus en plus imprévisible.
Face à ces bouleversements, la communauté internationale s'interroge : peut-elle encore compter sur Washington comme pilier de l'ordre mondial, ou doit-elle envisager un nouvel équilibre sans l'assurance du soutien américain ?
Commentaires (0)