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Somaliland : Muse Bihi Abdi en quête d'un second mandat présidentiel
Aujourd’hui, plus d’un million d’électeurs se rendront aux urnes dans le Somaliland pour choisir leur président, lors d’un scrutin crucial qui, après deux années de retard, s’annonce particulièrement significatif dans un contexte de tensions politiques. En dépit des défis internes, le Somaliland, qui a proclamé son indépendance en 1991, poursuit sa marche vers une plus grande stabilité politique, bien que la reconnaissance internationale de sa souveraineté demeure absente.
La journée électorale a débuté sous une affluence notable, avec des files d’attente dans les bureaux de vote, tandis que les électeurs expriment des attentes élevées vis-à-vis de l’avenir économique de la région. Nombre d’entre eux soulignent l'importance d’une économie plus robuste, d’une réduction du chômage et d’une gestion efficace des ressources locales, des priorités qui se retrouvent au cœur des débats des candidats.
À la tête du pays depuis 2017, le président sortant Muse Bihi Abdi, du parti Kulmiye, brigue un second mandat après avoir concentré ses efforts sur l’obtention de la reconnaissance internationale pour le Somaliland. Si ses sept années de gouvernance ont été marquées par un engagement diplomatique constant pour que la région soit davantage reconnue sur la scène internationale, des critiques soulignent également un manque de réformes internes substantielles.
Face à lui, Abdirahman Mohamed Abdullahi, leader du parti d’opposition Waddani, propose un programme de réformes démocratiques et de consolidation de la cohésion sociale. Le discours de l'opposant s'est centré sur l’amélioration des institutions politiques et la gestion plus inclusive des ressources. Faisal Ali Warabe, du parti Justice et Bien-être, quant à lui, défend l'idée d’un gouvernement d'unité nationale, visant à réunir les différentes factions politiques autour d'un projet commun de paix et de développement durable.
Le Somaliland, qui se distingue de la Somalie voisine par son gouvernement autonome, son propre système monétaire et ses structures de sécurité, continue de croître et de prospérer dans un climat plus stable comparé aux violences persistantes dans le reste du pays. La région a su développer un environnement politique relativement stable, un modèle qui attire l'attention d'observateurs internationaux. Près de 30 observateurs sont déployés sur le terrain pour garantir la transparence et la régularité du scrutin dans plus de 2000 bureaux de vote.
Malgré son statut de non-reconnaissance, le Somaliland fait face à des enjeux déterminants : réussir à conjuguer développement économique, justice sociale et stabilité politique. L’issue de cette élection pourrait bien influencer l’avenir de la région, aussi bien au niveau national qu’international.
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