- 10:44Al Barid Bank et Zalar Holding scellent un partenariat pour l’inclusion financière des agriculteurs
- 10:39Transition énergétique : L’ONEE valide un plan d’investissement de 220 milliards de dirhams pour 2025-2030
- 10:30Nizar Baraka à "Walaw" : Les investissements dans l'eau pour surmonter la sécheresse
- 10:20Pluies bénéfiques : 44 millions de quintaux de céréales attendus au Maroc
- 09:48Anas Sefrioui dément les rumeurs d'acquisition du club Sheffield Wednesday
- 09:35Gaz naturel liquéfié : le Maroc lance un appel à manifestation d’intérêt pour un terminal flottant à Nador
- 09:35Conseil de gouvernement : Quatre projets de décrets et un accord de siège au programme
- 09:24Le Gazoduc africain atlantique : Le Maroc prépare le raccordement à Dakhla
- 09:15Taxis à Rabat : le ministère de l’Intérieur renforce les contrôles avec 500 permis suspendus
Suivez-nous sur Facebook
Syrie : un appel à la désescalade face à la violence croissante
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé son profond alarmement face à l'intensification des hostilités dans le nord-ouest de la Syrie, qui a entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes. Dans un communiqué publié lundi, son porte-parole, Stéphane Dujarric, a souligné l'urgence d'une « cessation immédiate des hostilités ».
Guterres a insisté sur la nécessité pour toutes les parties impliquées dans le conflit de prendre des mesures pour protéger les civils et les infrastructures essentielles, tout en facilitant le passage sécuritaire des personnes fuyant la violence. « Les Syriens subissent ce conflit depuis près de 14 ans. Ils méritent un avenir pacifique, loin de l'effusion de sang », a-t-il déclaré.
La situation est particulièrement préoccupante à Alep, où le régime syrien a perdu le contrôle total de la ville pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 2011. Ce revers significatif, infligé par une coalition de groupes rebelles, dont certains sont dominés par des factions islamistes, marque un tournant dans le conflit.
Les récentes escalades de violence, qui incluent des bombardements aériens syriens et russes, ont déjà causé plus de 500 pertes en vies humaines, selon des sources d'organisations non gouvernementales. Au 30 novembre, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a signalé que plus de 48 500 personnes avaient été déplacées à Idleb et dans le nord d’Alep, un chiffre qui représente une augmentation alarmante par rapport aux 14 000 personnes déplacées seulement deux jours auparavant.
Tom Fletcher, responsable d'OCHA, a noté sur les réseaux sociaux que la situation était « inquiétante ». Il a évoqué des services essentiels interrompus, laissant des milliers de personnes, dont des femmes et des enfants, dans un état de vulnérabilité extrême. Les opérations humanitaires de l'ONU ont dû être largement suspendues dans certaines zones cruciales, rendant l'accès à l'aide humanitaire de plus en plus difficile.
La crise humanitaire en Syrie est déjà parmi les pires au monde, avec 16,7 millions de personnes ayant besoin d'assistance et 7 millions de déplacés. Stéphane Dujarric a également averti que la situation sanitaire s'aggrave, notamment en raison de corps non enterrés et du manque d'eau potable dans les zones touchées par les combats.
Face à cette catastrophe humanitaire, l'ONU demeure déterminée à poursuivre ses efforts d'assistance, malgré les défis croissants sur le terrain. L'appel à la désescalade de Guterres souligne l'urgence d'une action collective pour mettre fin aux souffrances des Syriens et restaurer un semblant de paix dans cette région dévastée.
Commentaires (0)