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Grève des Adouls : Revendications pour l'égalité des professions judiciaires
Les déclarations récentes du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, au Parlement ont déclenché la colère des adouls, les poussant à observer une grève du 29 janvier au 5 février. Leur protestation découle de la quête d'égalité entre les professions judiciaires, mettant en lumière le refus des autorités compétentes de leur accorder le droit de dépôt dans le cadre de transactions immobilières.
L’Instance nationale des adouls a officiellement annoncé une semaine de grève à partir du lundi 29 janvier 2024, en réponse aux déclarations du ministre de la Justice lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers.
Abdellatif Ouahbi a explicité que "le droit de pratiquer par les adouls de certains actes liés aux transactions immobilières et le droit de recevoir des montants d'argent de la part des parties contractantes est refusé par le gouvernement et les instances compétentes, car leur travail dépend de la réception d'un certificat émanant d'un notaire". Cette décision a suscité l'opposition ferme des adouls, qui insistent sur la nécessité pour le nouveau projet de loi relatif à la profession de répondre aux attentes des citoyens tout en respectant le principe fondamental d'égalité entre les différentes professions judiciaires.
La grève des adouls, en plus d'être un moyen de protestation, vise à attirer l'attention sur leur demande légitime d'équité dans le traitement des professions judiciaires. Cette mobilisation reflète une volonté collective de voir les droits et responsabilités des adouls alignés sur ceux des autres acteurs du domaine judiciaire. La semaine à venir sera cruciale pour observer l'évolution de cette situation et la réponse des autorités aux revendications des adouls.