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L'Unicef lance «l’Observatoire de la demande de vaccins»
À l’heure où les pays commencent à déployer les vaccins contre la COVID-19, les spécialistes de la santé publique savent que la dernière étape, à savoir faire passer le vaccin du flacon au bras, risque d’être la plus difficile. L’incertitude ressentie par le public durant la pandémie actuelle a été exacerbée par une « infodémie », une épidémie d’informations et de fausses informations semant la confusion. Le Vaccination Demand Observatory (l’Observatoire) élabore des outils, des formations, un soutien technique et des études afin de donner aux équipes de pays les moyens d’atténuer les effets des fausses informations et de la méfiance à l’égard de la vaccination dans son ensemble. Ce programme repose sur trois piliers : la production de connaissances et d’analyses fondées sur l’écoute sociale, un programme de formation et d’information visant à éliminer les défis associés à la vaccination dans son ensemble et un laboratoire de communication.
Le Vaccine Acceptance Interventions Lab (le Laboratoire des interventions en faveur de l’acceptation des vaccins, VAIL) s’appuiera sur les études et les connaissances comportementales et sociales fondées sur l’écoute sociale afin de contribuer à l’élaboration de contenus intéressants et pertinents visant à combler les lacunes en matière d’informations. VAIL mettra également au point des messages de « vaccination » afin de «vacciner le public contre les fausses informations entourant les vaccins. Le ton, la présentation et les effets du contenu et des programmes sur la modification des comportements seront rapidement mis à l’essai sur le terrain avant la mise en œuvre de ces derniers.
« Durant cette période propice à l’anxiété et à l’incertitude, les gens nourrissent un grand nombre de questions et d’inquiétudes tout à fait raisonnables au sujet des vaccins. Cependant, leur quête de réponses peut se heurter à un manque béant d’informations et à un miasme de fausses informations et de désinformation », indique Angus Thomson, haut responsable des sciences sociales à l’UNICEF. « Pour répondre à leurs inquiétudes, nous devons d’abord les comprendre. Ensuite, il est essentiel d’échanger avec eux, et non pas seulement de nous adresser à eux, là où ils se trouvent et sur les sujets qui leur tiennent à cœur. Grâce à l’Observatoire, les pays auront les moyens de mettre en place de telles initiatives. »
Un programme de pays soutenu par l’Observatoire au fonctionnement similaire à celui d’un système de surveillance des maladies contextualisera les conversations sur les vaccins, en caractérisant les questions, les inquiétudes et les fausses informations, afin de fournir régulièrement des informations à jour aux organismes de santé locaux et aux organisations partenaires. Contrairement aux efforts précédents, ce programme repose sur un « Responsable de l’infodémie sur le terrain » et non sur un tableau de bord. Ce responsable coordonnera l’écoute, l’analyse, l’identification et l’évaluation des rumeurs sur les vaccins et des lacunes en matière d’informations afin de fournir des connaissances et des recommandations exploitables en temps réel aux équipes qui échangent avec les communautés.
« La communication locale joue un rôle essentiel dans la réussite de tout programme de vaccination. Nous nous attachons donc à élaborer des programmes locaux aussi puissants et élaborés que n’importe quel système mondial. Chaque pays dans le monde a ses propres subtilités culturelles. Le système de l’Observatoire permettra d’appliquer des méthodes quantitatives et qualitatives pour suivre et caractériser les discussions locales sur les vaccins. Cela permettra ensuite de personnaliser les prochains programmes de santé publique selon le contexte de chaque pays et de les évaluer en fonction du soutien qu’ils peuvent obtenir et de leurs effets », explique Joe Smyser, spécialiste de santé publique et Président-directeur général de PGP.
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