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Airbus prépare l'émergence d'un marché de revente de satellites
Airbus prépare la commercialisation de satellites suffisamment flexibles pour qu’un opérateur puisse les revendre en fonction de l’évolution de ses besoins, laissant entrevoir l’émergence d’un véritable marché de l’occasion encore inconnu dans le segment des télécoms.
Le groupe européen d’aérospatiale et de défense discute avec des opérateurs dans l’espoir de pouvoir commercialiser dès 2019 ces satellites de taille intermédiaire, a dit à des journalistes le responsable de ses activités spatiales Nicolas Chamussy, en marge de la conférence World Satellite Business Week qui se tient toute cette semaine à Paris.
Ces satellites livrables en un an et demi, contre plus de deux ans et demi en moyenne habituellement, permettront aux opérateurs de tester de nouveaux marchés sans prendre le risque d’investir dans un gros satellite.
“Comme il peut être livré en orbite en un an et demi, si le marché prend, le client peut en recommander un et, en un an et demi, le satellite est là, sans qu’il y ait besoin de faire des développements complémentaires puisque, justement, ce sont des satellites assez standardisés”, a-t-il expliqué.
La rapidité du cycle permettra d’intégrer plus rapidement les nouvelles technologies, évitant ainsi l’attentisme des opérateurs dans l’attente des prochaines ruptures.
Ces nouveaux satellites, qui se situeront entre les petits Arrow dérivés de la constellation OneWeb et la gamme Eurostar, pourront être personnalisés pour successivement diffuser des chaînes de télévision et transmettre des données.
“Un client en achète un, l’utilise pendant quatre ou cinq ans et, quand il n’en a plus besoin, le vend : le satellite a maintenant une valeur résiduelle”, a résumé Nicolas Chamussy.
Comparant ces satellites à des A320, monocouloirs pouvant être adaptés à des vols de durée très variables, il a estimé que la naissance d’un tel marché pourrait aussi faire émerger des loueurs, comme pour les avions de ligne.
Airbus compte produire entre deux et quatre satellites par jour, se confrontant aux problématiques de maîtrise de la chaîne des fournisseurs jusque-là réservée à l’aéronautique civile.
“Ce sont des choses que le secteur (spatial) n’est pas habitué à faire”, a expliqué Nicolas Chamussy, disant s’être inspiré, toutes proportions gardées, du fonctionnement de la chaîne de production des avions d’Airbus, afin de s’assurer que la défaillance d’un fournisseur ne mette pas en péril toute la production.
Source : Reuters