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Vente et troc d'ameublement, la nouvelle traque du Covid-19
Ces fameux commerces plébéiens sont, si l'on y rajoute les brocantes et les vide-greniers, disséminés un peu partout au Maroc et connus en règle générale pour abriter, outre les fripes et les babioles, des pièces de valeur qui ont une certaine aura et avec des prix au rabais.
Mais par-dessus le marché, les contrecoups du Covid-19 ont fait que les "petites gens" soient frappés de plein fouet par l'envers onéreux de l'épidémie, obliquant ainsi vers le choix irréversible de s'affairer à bazarder leur mobilier dans ces marchés en espérant, dans l'intervalle, que cela soit la dernière des mauvaises tournures du virus.
Reconnu par ses pairs pour être carré en affaires, Aïssa, brocanteur à la "Joutia" de Hay Karima à Salé, avoue dans une déclaration à la MAP qu'il est, comme la plupart de ceux qui viennent mévendre leur mobilier, être sur le carreau en raison de la pandémie.
"J'acceptais au début de la crise d'acheter de tout le monde. Même de la part des startups qui ont essuyé une banqueroute à cause du virus et qui voulaient liquider leurs équipements", a-t-il révélé.
En revanche, il reconnaît ne plus vouloir tirer les marrons du feu. "Je n'accepte plus d'acheter les objets des gens en difficulté économique. Moi même je n'ai vendu qu'un seul article dérisoire en une poignée de jours", fustige-t-il, la voix atone et les sourcils froncés.
Quant à Saïd, lui aussi commerçant des objets d'occasion en butte à la flopée des susdits gens, il confie qu'il continue d'acheter tous types d'ameublement (fauteuils, chaises, commodes, armoires, etc) malgré le commerce en friche ces derniers mois.
"On ne peut pas les refuser. Les gens, qui viennent, nous disent qu'ils sont obligés de vendre leurs meubles pour joindre les deux bouts", admet-il mezza voce.
Interrompu au détour par un détaillant indiscret dans le coin, ce dernier nuance et dit qu'"il y a aussi bon nombre de ceux qui viennent pour troquer et repartir avec un nouveau bien".
Importuné par son collègue, Saïd rétorque "cash" et affirme expressis verbis que "rares sont ceux qui viennent ces derniers jours pour vendre sans être en difficulté financière".
Interrogé s'il tire son épingle du jeu après ces "affaires", ce dernier jure "acheter sans revendre à cause du virus", expliquant sans se creuser la tête que ce métier "nous impose d'acheter quand on a les moyens de le faire" en attendant des jours meilleurs.
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