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Coronavirus: Pompeo critique l’Iran et la Chine
Le secrétaire d’État américain Michael Pompeo a critiqué la réponse de la Chine et de l’Iran au nouveau coronavirus, affirmant que la suppression des informations sur l’infection aurait pu compromettre les efforts mondiaux de lutte contre l’épidémie.
“Les États-Unis sont profondément préoccupés par le fait que le régime iranien puisse avoir supprimé des détails essentiels sur l’épidémie dans ce pays”, a déclaré M. Pompeo lors d’une conférence de presse au département d’Etat. Selon les autorités iraniennes, au moins 15 personnes sont mortes à cause du coronavirus dans le pays, bien qu’il y ait des rapports faisant état d’un nombre plus élevé et de centaines de cas potentiels.
Mardi, le ministère iranien de la Santé a annoncé que le vice-ministre de la Santé, Iraj Harirchi, qui a dirigé les efforts du pays pour contenir le coronavirus, a contracté la maladie, renouvelant les inquiétudes quant à la propagation du virus dans le pays.
Le chef de la diplomatie américaine a également critiqué les autorités chinoises, après qu’elles aient annoncé qu’elles expulseraient trois journalistes du Wall Street Journal.
“Expulser nos journalistes révèle une fois de plus le problème du gouvernement (ndlr: chinois) qui a conduit au SRAS, et maintenant le coronavirus – à savoir la censure. Cela peut avoir des conséquences mortelles. Si la Chine avait autorisé ses propres journalistes et personnels médicaux étrangers à parler librement et à enquêter, les autorités chinoises et d’autres nations auraient été bien mieux préparées à relever le défi”, a-t-il estimé.
Le gouvernement chinois a annoncé la semaine dernière qu’il révoquerait les accréditations de presse de trois journalistes du Wall Street Journal, dans ce qui constitue la plus grande expulsion de médias étrangers du pays en plus de trois décennies.
S’exprimant lors d’un point de presse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a déclaré que l’expulsion était due à un article d’opinion publié par le quotidien américain le 3 février, intitulé “La Chine est le véritable homme malade de l’Asie”.
“Les éditeurs ont utilisé un titre racialement discriminatoire, provoquant l’indignation et la condamnation du peuple chinois et de la communauté internationale”, avait déclaré M. Geng.
Source : MAP