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« Palestine libre » : Mobilisation à Bruxelles contre la guerre à Gaza

10:47

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Vêtus de rouge pour symboliser le sang versé, des manifestants se sont rassemblés ce week-end dans les rues de Bruxelles, capitale de la Belgique et siège des institutions européennes, pour appeler à une action plus ferme contre les violences perpétrées dans la bande de Gaza. Leur message était clair : mettre fin à ce qu’ils qualifient de génocide, et exiger que l’Union européenne prenne des sanctions concrètes contre Israël.

Les manifestants ont brandi des pancartes et une banderole sur laquelle figurait une photo du Premier ministre israélien accompagnée du message : « recherché pour crimes contre l’humanité ». Des slogans comme « Palestine libre » ont également été scandés tout au long de la manifestation.

Ce mouvement s’inscrit dans une mobilisation plus large à l’échelle européenne. Samedi, des milliers de personnes ont manifesté en France, tandis que dimanche, une dizaine de marcheurs issus de la société civile ont quitté Paris à pied, arborant une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Gaza : stop génocide, l’Europe doit agir ! ». Leur objectif : rejoindre Bruxelles à pied pour interpeller les autorités de l’Union européenne et réclamer un boycott officiel d’Israël, ainsi que des sanctions diplomatiques et économiques.

Cette mobilisation intervient alors que le ministère de la Santé de Gaza a annoncé un bilan humain extrêmement lourd. Selon les chiffres communiqués, les attaques israéliennes sur l’enclave palestinienne auraient fait 55 362 morts et 128 741 blessés, une situation que de nombreuses ONG qualifient de catastrophe humanitaire majeure.

Face à l’inaction qu’ils perçoivent de la part des institutions européennes, les manifestants exigent une réaction immédiate. Ils dénoncent une complaisance politique et demandent que des mécanismes de justice internationale soient enclenchés pour faire la lumière sur les crimes commis.

À mesure que les tensions au Proche-Orient s’intensifient, la pression de la société civile européenne semble gagner du terrain, dans un contexte où les appels à la responsabilité politique se multiplient, notamment à Bruxelles, où se joue une partie de la diplomatie continentale.

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