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Accord de paix à Gaza : Donald Trump salue la fin d’une ère de violence
Donald Trump a proclamé lundi un « jour formidable pour le Moyen-Orient » lors d’un sommet sur Gaza tenu à Charm el-Cheikh, en Égypte. Le président américain a cosigné une déclaration commune destinée à consolider le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, à la suite d’un échange d’otages et de prisonniers entre Israël et le Hamas.
Plus tôt, à Jérusalem, il avait annoncé devant le Parlement israélien « la fin d’un long cauchemar » pour Israël et les Palestiniens. « Ce n’est pas seulement la fin d’une guerre, c’est la fin d’une ère de terreur et de mort », a-t-il déclaré, exhortant les Palestiniens à « se détourner définitivement de la voie du terrorisme ».
Au quatrième jour de la trêve, le Hamas a remis les vingt derniers otages vivants qu’il détenait, en échange de 1.968 prisonniers palestiniens relâchés par Israël. Dans les rues de Tel-Aviv, des scènes de liesse ont salué la libération des captifs du 7 octobre 2023. À Ramallah et dans la bande de Gaza, des foules ont également célébré la libération des détenus palestiniens, brandissant les drapeaux palestinien et du Hamas.
À l’origine du plan baptisé « Peace 2025 », Donald Trump a coprésidé le sommet égyptien aux côtés du président Abdel Fattah al-Sissi, en présence de plusieurs dirigeants internationaux, mais sans Benjamin Netanyahu ni représentants du Hamas. Devant une large bannière proclamant « PEACE 2025 », le président américain a multiplié les signes de victoire, levant le pouce devant les caméras.
La déclaration finale, signée avec les dirigeants d’Égypte, du Qatar et de Turquie, appelle à « poursuivre une vision de paix » et à œuvrer pour une « stabilité durable » dans la région. Le texte, volontairement flou, évite toute mention explicite de la solution à deux États. Interrogé sur ce point, Donald Trump a éludé : « Je ne parle pas d’un ou deux États. Nous parlons de reconstruire Gaza. »
Avant de quitter l’Égypte, il a affirmé avoir « accompli ensemble ce que beaucoup croyaient impossible : instaurer enfin la paix au Moyen-Orient ». Le président Sissi a de son côté annoncé une future conférence internationale sur la reconstruction de Gaza, sans en préciser la date.
Dans la journée, le Comité international de la Croix-Rouge a supervisé la remise des otages en deux temps. Selon l’armée israélienne, seuls quatre corps ont été rapatriés parmi les 47 otages encore recensés, Israël accusant le Hamas de ne pas respecter pleinement ses engagements.
Le bilan humain de la guerre demeure tragique : l’attaque du 7 octobre 2023 a fait 1.219 morts côté israélien, majoritairement des civils. L’offensive israélienne lancée en riposte a causé, selon le ministère de la Santé du Hamas, 67.869 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils. Le Hamas a salué la libération de milliers de prisonniers comme « une victoire nationale sur la voie de la libération totale ».
Le plan américain prévoit, dans une phase ultérieure, le désarmement du Hamas et son retrait de la gouvernance du territoire. Le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, exige de son côté un retrait total des troupes israéliennes, qui contrôlent encore 53 % du territoire.
Un haut responsable du Hamas a reconnu que la prochaine étape des négociations « s’annonce difficile ».