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Affaire de chantage et de corruption à l'hôpital Al Idrissi de Kénitra : Une gynécologue placée en garde à vue
Une gynécologue exerçant à la maternité de l’hôpital provincial Al Idrissi de Kénitra a été placée en garde à vue, suite à son implication présumée dans une affaire de chantage et de corruption. L’arrestation a eu lieu sous la supervision du procureur du Roi près le tribunal de première instance de Kénitra, après qu'une enquête judiciaire ait été ouverte pour éclaircir cette affaire qui secoue la communauté locale.
Selon les informations rapportées par le quotidien Assabah, la gynécologue aurait été impliquée dans un réseau de chantage ciblant des femmes enceintes venant accoucher à la maternité de l’hôpital. Elle est accusée d’avoir exigé de l'argent en échange de soins, notamment d'accouchements par césarienne, en concert avec plusieurs complices.
Les investigations menées par la police judiciaire de Kénitra ont permis de découvrir des preuves accablantes. Une expertise réalisée sur le téléphone portable de la gynécologue a révélé des échanges téléphoniques entre elle et une intermédiaire, dans lesquels elles discutaient des frais exigés pour les accouchements. Cette découverte a conduit à l’arrestation de la professionnelle de santé.
En parallèle, deux autres personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête. Il s'agit d’une sage-femme et d’un agent de sécurité travaillant également à l’hôpital, qui ont été interpellés alors qu’ils tentaient de recevoir un pot-de-vin de 2.000 dirhams d'une femme enceinte, en échange d'une intervention médicale particulière. La police les a arrêtés en flagrant délit, après avoir mis en place une opération sous couverture.
La Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l’homme a exprimé son inquiétude face à ces pratiques illégales et a souligné que les frontières ont été fermées pour éviter toute fuite de la gynécologue suspectée.
Cette affaire de corruption et de chantage, qui survient dans un établissement de santé public, met en lumière des dysfonctionnements graves au sein du système de santé et soulève des questions sur les pratiques de certains professionnels de santé. Les autorités poursuivent leur enquête pour déterminer l’ampleur du réseau et les autres personnes potentiellement impliquées dans cette affaire.
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