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Aide à Gaza : l’ONU et le CICR exigent l’ouverture complète des points de passage
Au lendemain de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza, les Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont lancé un appel conjoint urgent à l’ouverture de tous les points de passage vers le territoire palestinien afin de permettre un acheminement massif et régulier de l’aide humanitaire.
« À ma connaissance, tous les points de passage de Gaza ne sont pas ouverts à l’aide humanitaire. C’est le principal obstacle aujourd’hui », a déclaré Christian Cardon, porte-parole du CICR, lors d’un point de presse à Genève. Il a souligné que de nombreux convois humanitaires restaient bloqués à la frontière, faute d’autorisations suffisantes ou de conditions de sécurité garanties.
À ses côtés, Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), a insisté sur la nécessité d’un accès total et durable : « Nous demandons que tous les points de passage soient ouverts. L’aide doit pouvoir atteindre sans délai les civils dans le besoin, où qu’ils se trouvent à Gaza. »
Malgré la trêve annoncée, l’entrée de l’aide reste limitée et irrégulière. Les livraisons de nourriture, de médicaments, d’eau potable et de carburant sont entravées par les fermetures partielles des terminaux, notamment ceux de Kerem Shalom et d’Erez, principaux points d’accès depuis Israël. Le passage de Rafah, à la frontière égyptienne, demeure le plus sollicité mais ne suffit pas à répondre à la demande humanitaire colossale.
Depuis le début du conflit, les agences des Nations unies et les ONG internationales alertent sur une situation humanitaire catastrophique. Selon l’Ocha, des centaines de milliers de personnes déplacées survivent dans des conditions précaires, sans accès régulier à l’eau potable ni aux soins médicaux de base.
Le CICR, présent sur le terrain, tente de maintenir ses opérations malgré le manque de carburant et les difficultés logistiques. « Nos équipes travaillent sans relâche, mais sans ouverture complète des points de passage, il nous est impossible de répondre aux besoins urgents de la population », a ajouté Christian Cardon.
L’appel de l’ONU et du CICR intervient alors que les négociations se poursuivent pour consolider le cessez-le-feu et établir des corridors humanitaires sécurisés. Les deux organisations exhortent les autorités israéliennes et toutes les parties au conflit à garantir la protection des civils et le libre accès des secours conformément au droit international humanitaire.
Pour les responsables humanitaires, l’ouverture des frontières n’est pas seulement une exigence logistique, mais une question de survie pour plus de deux millions d’habitants de Gaza, confrontés à des pénuries aiguës et à la menace constante d’un effondrement des infrastructures vitales.