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Benkirane salue la monarchie marocaine et fustige la dérive des partis politiques
Lors d’une rencontre dédiée à la jeunesse de son parti, Abdelilah Benkirane a livré un discours teinté à la fois d’attachement institutionnel et de critique politique. Pour le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), la monarchie marocaine demeure « la meilleure du monde arabe », un pilier de stabilité et de continuité, malgré les difficultés économiques et sociales que traverse le pays.
Prenant la parole devant les jeunes militants, Benkirane a rappelé que l’histoire du Maroc a toujours démontré la résilience de son système monarchique. « Même la France coloniale n’a pas pu abolir l’institution monarchique », a-t-il affirmé, illustrant ses propos par une anecdote sur Moulay Youssef et le maréchal Lyautey, convaincu de l’importance symbolique et politique du trône.
Pour Benkirane, cette continuité a permis au Maroc de préserver une certaine harmonie institutionnelle. Il a évoqué Mohammed V, Hassan II puis Mohammed VI, soulignant notamment l’attitude du souverain en 2011, lors du mouvement du 20 février : « Il avait donné la priorité au dialogue politique, rappelant que le changement devait se faire avec les représentants du peuple. »
Au cœur de son intervention, l’ancien chef du gouvernement a insisté sur la fonction protectrice de la monarchie : « Elle protège les plus faibles des excès des puissants. Gérer les puissants est possible, mais il ne faut jamais les laisser dominer les autres. »
Des partis « nés du peuple » face aux « partis de l’administration »
Benkirane a ensuite fait un diagnostic sévère de la scène politique nationale. Il a distingué les partis issus d’une dynamique populaire — l’Istiqlal, l’USFP, le PJD — de ceux qu’il qualifie de « partis administratifs », citant le RNI, l’UC et le PAM.
Selon lui, la perte de confiance des citoyens envers les partis découle de leur éloignement de la lutte politique pour se tourner vers les arrangements et l’accès aux postes. « Quand les partis se battent pour des idées, les gens les suivent. Quand ils se battent pour les postes, ils se perdent eux-mêmes », a-t-il jugé, reconnaissant au passage que le PJD n’a pas échappé à cette dérive.
Attaques contre Akhannouch et Ouahbi
Sans détour, Benkirane a critiqué l’actuel chef du gouvernement Aziz Akhannouch, estimant qu’il manque de proximité avec les citoyens. « La politique n’est pas seulement une question d’argent, mais de dialogue, de compréhension et de présence », a-t-il déclaré.
Il a également adressé une pique au ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, évoquant l’affaire de la villa offerte à son épouse : « Le premier mensonge, c’est souvent dans la déclaration d’impôts. Si tu trouves l’impôt trop élevé, combats-le, mais ne mens pas. »
Un message adressé en particulier à la jeunesse : « On peut traverser les épreuves, mais il ne faut jamais perdre la dignité. »