- 08:40Les barrages du Maroc atteignent 40 % de remplissage grâce aux récentes pluies
- 08:40Taux de change du dirham : Les cotations de Bank Al-Maghrib pour ce lundi 21 avril
- 08:32La centrale Noor Ouarzazate III redémarre après un arrêt technique
- 08:30Ressources hydriques : vers un encadrement plus strict et plus transparent de l’exploitation du domaine public
- 08:21Le Vatican annonce le décès du Pape François à l’âge de 88 ans
- 07:51La Chine met en garde contre les alliances économiques au profit des États-Unis
- 07:35Réforme du code de procédure pénale : la société civile soutient l’avis critique du CESE sur l’article 3
- 07:12Renforcement des liens militaires : Doha accueille le général Mohammed Berrid pour une visite stratégique
- 07:01Mawazine 2025 : Une 20e édition riche en stars à Rabat et Salé
Suivez-nous sur Facebook
Bruxelles : de faux passages piétons pour la bonne cause
Après la mort d'un octogénaire en décembre dernier, renversé à Bruxelles par une voiture, deux groupes d'activistes ont décidé de prendre les choses en main en peignant sur plusieurs voies de circulation des passages pour piétons.
L'accident qui a réveillé les consciences s'est produit à la frontière entre Schaerbeek et Bruxelles-Ville, à un endroit où le passage pour piétons le plus proche était à 150 mètres. Une absurdité pour Pieter Fannes, membre du groupe 1030/0 basé à Schaerbeek. Ce citoyen est d'autant plus en colère qu'en dépit de ce fatal accident rien n'aurait été fait pour sécuriser la traversée de cet axe très fréquenté alors qu'il y aurait eu depuis d'autres problèmes.
Le problème n'est pas seulement le manque de passages pour piétons, explique l'activiste, c'est une des routes de Bruxelles qui va tout droit, elle est très large, et les contrôles de vitesse sont peu nombreux, or les gens conduisent comme des fous."
Des membres de l'association ont donc décidé de peindre eux-même un passage pour piétons.
Pieter Fannes reconnaît que cette action était illégale. "Nous ne sommes pas des criminels, nous savons que notre action était borderline mais nous avons peint le passage avec de la peinture à base de craie".
Quant aux autorités, elles rappellent que seule la ville est habilitée à approuver et autoriser l'installation de passages pour piétons. Les activistes pris en flagrant délit sont donc passibles d'une amende.
Faute de dialogue, les activistes ne comptent pas en rester là. Une fois que la craie utilisée pour peindre le premier passage pour piétons aura disparu, l'idée est de recommencer l'opération avec cette fois une peinture moins temporaire.
A moins que la ville ne se décide d'ici là à trouver une solution en parfaite légalité ?
Source :Euronews
Commentaires (0)