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Bruxelles et Rabat cherchent une issue après l’arrêt de la CJUE
La Commission européenne a confirmé avoir entamé des discussions avec les autorités marocaines afin de trouver une solution à la suite de l’arrêt rendu en octobre 2024 par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Cette décision a annulé l’extension des préférences douanières entre l’Union européenne et le Maroc aux produits originaires des provinces du Sud.
Saisie sur la question par l’eurodéputée Kathleen Van Brempt, la Commission a rappelé avoir « pris acte » du jugement. Toutefois, l’arrêt prévoit le maintien provisoire des effets de l’accord pendant une période de 12 mois, soit jusqu’au 4 octobre 2025. Cette disposition vise à éviter une rupture immédiate des échanges commerciaux concernés.
Dans une réponse officielle en date du 22 septembre, signée par le vice-président de la Commission, Maroš Šefčovič, chargé du commerce et de la sécurité économique, Bruxelles a réaffirmé l’importance stratégique de sa relation avec Rabat. L’exécutif européen a insisté sur la solidité d’un partenariat « marqué par sa longévité, sa diversité et sa profondeur».
La Commission a également rappelé sa volonté de préserver et de renforcer les liens de coopération avec le Maroc, dans la continuité des conclusions du Conseil européen du 17 octobre 2024. Ce dernier avait réitéré que le partenariat euro-marocain constitue une priorité, non seulement sur le plan commercial, mais aussi dans les domaines politique, sécuritaire et énergétique.
Alors que l’échéance d’octobre 2025 approche, les deux parties cherchent désormais à définir un compromis qui concilie le respect des décisions judiciaires européennes et la nécessité de maintenir une relation bilatérale considérée comme essentielle de part et d’autre de la Méditerranée.