- 09:05La sélection marocaine se prépare pour un duel décisif contre le Sénégal
- 09:00Rabat impulse le Gazoduc Africain Atlantique
- 08:52Visas pour la Belgique : ouverture d’un nouveau centre à Rabat, dédié aux étudiants
- 08:33Macron reçoit les présidents des Parlements francophones à l’Élysée
- 08:00Conférence ONU sur la Palestine reprogrammée fin juillet
- 07:59Un robot réalise une ablation de la vésicule biliaire sans intervention humaine
- 07:44Les États-Unis imposent des sanctions contre Miguel Diaz-Canel
- 07:38Un Franco-Algérien mis en examen pour projet d'attentat jihadiste à Paris
- 21:07Meeting de Monaco (Ligue de diamant): Soufiane El-Bakkali remporte le 3.000m steeple
Suivez-nous sur Facebook
Canada: Le Premier ministre confus
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau aurait transgressé la Loi sur les conflits d’intérêts dans l’affaire SNC-Lavalin, a estimé le commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique dans un rapport.
«Après avoir examiné la preuve et plusieurs principes juridiques et constitutionnels fondamentaux liés à la question, le commissaire Dion a conclu que le Premier ministre Justin Trudeau a contrevenu à l’article 9 de la Loi sur les conflits d’intérêts», a affirmé le commissariat dans un communiqué, à deux mois d’élections législatives cruciales pour l’avenir politique du leader du Parti liberal, au pouvoir.
L’affaire SNC-Lavalin a été déclenchée en février dernier lorsque l’ex-ministre de la justice Jody Wilson-Raybould avait accusé l’entourage du Premier ministre d’avoir exercé sur elle des pressions « inappropriées » pour qu’elle intervienne afin d’éviter un procès criminel à la firme SNC-Lavalin, impliquée dans un vaste scandale de corruption.
Mme Wilson-Raybould a affirmé devant le comité parlementaire de la justice avoir subi des «pressions soutenues et indues» par 11 personnes, principalement des proches collaborateurs de Trudeau.
Dans son rapport, le commissaire Dion a révélé que «les hauts fonctionnaires» de l’entourage de M. Trudeau, parmi lesquels figuraient des membres «haut placés du personnel ministériel et des agents publics» n’auraient pas agi «sans connaître parfaitement le point de vue de M. Trudeau» au sujet de l’affaire.
Mario Dion soutient par ailleurs que le premier ministre est le seul titulaire de charge publique «en mesure d’exercer une influence sur la décision de la procureure générale relativement à une éventuelle intervention dans un dossier lié à une poursuite criminelle.
Source : mapnewsletters