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Casablanca s’apprête à lancer sa Police de la propreté pour restaurer l’ordre urbain
Après plusieurs années d’attente, la Police de la propreté devient enfin une réalité à Casablanca. Ce projet, financé conjointement par la commune et le ministère de l’Intérieur, vise à rétablir l’ordre urbain et à lutter contre l’incivisme qui ternit l’image de la métropole économique du Royaume.
La mise en service de cette brigade spéciale, annoncée depuis plusieurs mois, entre désormais dans sa phase finale. Selon des sources locales, les premières patrouilles pourraient être déployées avant la fin de l’année 2025, marquant ainsi une étape importante dans la gestion urbaine de Casablanca.
Un dispositif dissuasif et moderne
Sous la supervision de la société Casa Environnement, bras technique du conseil communal, la Police de la propreté aura pour mission de sanctionner les comportements inciviques : dépôts sauvages d’ordures, jets de déchets depuis les véhicules, abandon d’encombrants ou non-respect des horaires de collecte.
Les agents, facilement identifiables grâce à un uniforme officiel portant le logo de la brigade, seront dotés de véhicules équipés de systèmes numériques permettant de signaler et de documenter les infractions en temps réel. Ce dispositif s’appuiera sur un mélange de patrouilles, de vidéosurveillance et d’amendes dissuasives pour garantir son efficacité.
Un projet à double gouvernance
Le financement et la supervision du projet seront assurés conjointement par la commune de Casablanca et le ministère de l’Intérieur. Le Wali de Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, présidera le conseil d’administration chargé de définir les derniers détails techniques, notamment le cadre juridique, la structure de la brigade et le barème des amendes.
La vice-présidente du conseil communal, Nafissa Ramhan, aura la charge de la coordination entre les différentes parties prenantes commune, société délégataire et autorités locales afin d’assurer un lancement harmonieux du dispositif.
Une seconde tentative plus ambitieuse
Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une première expérience menée en 2017, où la municipalité avait tenté d’instaurer une structure similaire basée sur la sensibilisation et la pédagogie. À l’époque, des agents municipaux sillonnaient les quartiers pour encourager les habitants, commerçants et restaurateurs à respecter les règles d’hygiène et de salubrité publique.
Cependant, faute de moyens suffisants et d’un cadre légal robuste, l’expérience n’avait concerné que deux préfectures : Anfa et Moulay Rachid, avant de s’essouffler rapidement.
Vers une nouvelle ère de civisme urbain
Cette fois, les autorités semblent décidées à inscrire durablement la propreté dans les priorités de la gouvernance locale. En dotant Casablanca d’une brigade spécialisée, la ville espère instaurer une culture de responsabilité collective et replacer la propreté urbaine au cœur du vivre-ensemble.
Si la mise en œuvre se confirme dans les délais prévus, la Police de la propreté pourrait bien devenir l’un des symboles de la modernisation de la gestion urbaine au Maroc.