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Catastrophes naturelles : 202 milliards de dollars de pertes directes par an
Selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP), les catastrophes naturelles causent chaque année près de 202 milliards de dollars de pertes économiques directes à l’échelle mondiale.
Mais ce montant ne représente qu’une fraction de l’impact global : les pertes économiques totales atteindraient 2.300 milliards de dollars, souligne l’agence onusienne. Les pays en développement sont les plus touchés, tant par la fréquence des événements extrêmes que par leur vulnérabilité structurelle.
Le changement climatique, amplificateur de risques
L’UNEP alerte sur l’intensification des catastrophes naturelles sous l’effet du changement climatique, mais aussi de décisions de développement mal adaptées aux risques. Urbanisation incontrôlée, infrastructures fragiles et gestion déficiente des ressources naturelles aggravent les dommages, notamment dans les régions les plus pauvres.
Des efforts financiers encore dérisoires
Malgré l’ampleur des pertes, les financements alloués à la prévention demeurent marginales. Moins de 1 % des budgets publics sont consacrés à la réduction des risques de catastrophe, et à peine 2 % des projets d’aide publique au développement intégraient cette dimension entre 2019 et 2023.
Un déséquilibre que l’UNEP juge préoccupant, alors que la prévention est largement plus rentable que la reconstruction.
Intégrer la résilience dans les stratégies nationales et privées
Pour inverser la tendance, le Programme appelle les gouvernements à intégrer la réduction des risques et l’adaptation climatique dans leurs politiques de développement.
Il recommande également de renforcer le rôle du secteur privé, en lui donnant accès à des données fiables sur les risques, à un cadre réglementaire adapté et à des incitations pour favoriser des investissements plus résilients.
Enfin, l’UNEP exhorte les États et les entreprises à orienter les flux financiers vers des projets capables de résister aux chocs climatiques, afin que « tous les investissements publics et privés soient conçus en connaissance des risques et pour y résister ».