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Coopération Maroc-France : Le nucléaire, une option pour la décarbonation de l'économie marocaine
Lors du forum économique Maroc-France qui s'est tenu le 26 avril à Rabat, le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a évoqué plusieurs domaines de coopération entre les deux pays, dont le nucléaire. Cette proposition s'inscrit dans le cadre de la transition énergétique et de la décarbonation de l'économie, un enjeu majeur pour le Maroc.
Le Maroc porte un intérêt particulier aux petits réacteurs modulaires (SMR) en raison de leur flexibilité et de leur adaptabilité. La ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, avait déjà exprimé cet intérêt en septembre dernier.
Le dessalement de l'eau de mer, une priorité nationale pour le Maroc, pourrait bénéficier grandement de l'énergie nucléaire. Bien que le dessalement soit une solution au stress hydrique, la question du coût de l'énergie reste un défi majeur. L'énergie nucléaire pourrait ainsi constituer une alternative intéressante.
Cependant, certaines limites doivent être prises en compte. Selon l'expert en énergie Amine Bennouna, si le Maroc se dotait d'une centrale nucléaire, chaque réacteur nucléaire conventionnel aurait une puissance d'environ 1.000 MW, ce qui serait trop important pour les besoins actuels du pays. Les SMR, qui offriraient une puissance de 122 MW, n'en sont encore qu'au stade expérimental, et aucune information fiable sur le coût de l'électricité produite n'est disponible à ce jour.
Omar Beniacha, expert en durabilité, souligne que cette technologie implique des coûts considérables. Toutefois, il reconnaît que l'énergie nucléaire pourrait contribuer à réduire le coût du dessalement et à promouvoir un dessalement plus respectueux de l'environnement. Cependant, il estime que cette ambition n'est pas d'actualité, car la priorité du Maroc réside actuellement dans le développement d'une offre d'hydrogène vert.
Enfin, la coopération entre la France et le Maroc dans le domaine de l'énergie nucléaire pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour la transition énergétique du Maroc. Toutefois, des défis techniques et financiers doivent être surmontés, et la priorité accordée à l'hydrogène vert pourrait influencer le calendrier de cette coopération.