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Défis agricoles dans la région de Guelmim-Oued Noun : La production d'oliviers en baisse de 30%
La région de Guelmim-Oued Noun, réputée pour sa contribution significative à la production d'olives au Maroc, a connu une baisse de 30% de sa production, totalisant environ 1 000 tonnes au cours de la récente campagne agricole. Cette révélation provient de la direction régionale de l'agriculture, mettant en lumière les défis majeurs auxquels fait face la filière oléicole.
Les facteurs climatiques, en particulier le manque de pluies et les années consécutives de sécheresse, ont été identifiés comme les principaux responsables de cette diminution. Le phénomène de rotation, marqué par l'alternance entre des années de production abondante et des années de faible production, a également joué un rôle déterminant dans le rendement des oliviers. Abdelaziz Kbirique, chef de la division de développement des filières agricoles à la direction régionale de l’agriculture de Guelmim-Oued Noun, a souligné l'importance cruciale de la filière oléicole dans la région, notant que la superficie totale plantée d'oliviers atteint environ 2 400 hectares.
Parmi cette superficie, près de 600 hectares sont dédiés à des exploitations modernes équipées d'un système d'irrigation au goutte-à-goutte, tandis que le reste (environ 1 800 hectares) est alloué aux exploitations agricoles traditionnelles. Cette répartition reflète les efforts constants pour moderniser les pratiques agricoles dans la région, malgré les défis inhérents aux conditions climatiques difficiles.
La filière oléicole, au-delà de sa contribution économique, revêt une importance sociale et culturelle dans la région. Les oliveraies ne sont pas seulement des sources de revenus, mais également des témoins vivants de traditions agricoles séculaires. La baisse de la production souligne l'urgence de développer des stratégies d'adaptation aux changements climatiques et de promouvoir des pratiques agricoles durables pour assurer la pérennité de cette filière cruciale.
Face à ces défis, il devient impératif pour les agriculteurs et les autorités locales de collaborer étroitement pour mettre en œuvre des solutions novatrices. Cela pourrait inclure des investissements dans des technologies d'irrigation plus avancées, des programmes de sensibilisation sur les pratiques agricoles durables, et des mesures de soutien pour atténuer les effets des variations climatiques.