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Donald Trump exige une trêve en Ukraine et menace de sanctions
Dans une initiative visant à relancer les efforts de paix, le président américain Donald Trump a proposé un cessez-le-feu immédiat de 30 jours entre la Russie et l’Ukraine, appelant les deux pays à suspendre les combats sans conditions. Ce message, publié sur la plateforme Truth Social, s’inscrit dans la volonté affichée du chef d’État de mettre fin au conflit qui déchire l’Ukraine depuis plus de trois ans.
Trump a souligné que cette trêve devrait marquer le début d’un processus de négociation vers une paix durable. Il a également averti que, si l’une des parties venait à violer ce cessez-le-feu, de nouvelles sanctions seraient imposées en coordination avec les alliés des États-Unis. « La Russie comme l’Ukraine devront rendre des comptes », a-t-il martelé.
Kiev se dit prêt, Moscou reste silencieux
À la suite d’un échange téléphonique avec Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est montré ouvert à cette proposition, déclarant que l’Ukraine était prête à suspendre les combats « immédiatement ». Toutefois, il a insisté sur la nécessité pour la Russie de démontrer sa volonté réelle de mettre fin à la guerre, en acceptant une trêve sans conditions.
Le Kremlin, pour sa part, n’a pas encore officiellement répondu à l’initiative américaine. Vladimir Poutine s’est cependant entretenu à Moscou avec le président chinois Xi Jinping, affichant une nouvelle fois leur alliance stratégique face à un Occident qu’ils accusent d’hégémonie.
Une trêve contestée sur le terrain
En marge des commémorations du 9 mai, la Russie a annoncé une trêve de trois jours. Mais sur le terrain, les autorités ukrainiennes accusent Moscou de multiples violations, évoquant des attaques répétées sur toute la ligne de front. Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a dénoncé des centaines d’incidents et annoncé une riposte « appropriée ». Moscou affirme de son côté respecter la trêve, tout en se défendant de simples « réponses » aux tirs ukrainiens.
Soutien européen à l’initiative américaine
L’appel de Trump a été salué par plusieurs partenaires occidentaux. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exprimé son soutien au cessez-le-feu proposé, indiquant avoir eu un échange positif avec le président Zelensky. De son côté, le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, récemment entré en fonction, a été contacté par Trump, qui a réaffirmé son appui aux efforts de paix menés par l’Union européenne.
Un contexte stratégique pour Kiev
Sur le plan économique, le Parlement ukrainien a ratifié un accord sur les minerais critiques avec les États-Unis, un texte qui, selon Kiev, pourrait débloquer de nouvelles aides militaires. Zelensky y voit le début d’un « nouveau chapitre » dans les relations entre les deux pays.
Interrogé sur une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine lors de futurs pourparlers en Arabie Saoudite, Donald Trump est resté évasif : « Je ne pense pas, mais nous avons de très bonnes conversations. Très, très bonnes. »
Vers une désescalade ?
Alors que les tentatives de trêves précédentes ont souvent échoué sur le terrain, la perspective d’un cessez-le-feu de 30 jours reste fragile, mais pourrait représenter un tournant si les deux parties s’y engagent sincèrement. En plaçant la pression sur Moscou et Kiev, Trump cherche à repositionner les États-Unis comme acteur clé de la médiation internationale — avec, à la clé, un pari diplomatique à haut risque.
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