- 19:35Hakimi éclaire le PSG face à Seattle et séduit la presse française
- 19:08Le Maroc et la France renforcent leur coopération sécuritaire
- 18:30Cannabis médical : l’ANRAC et l’UM6P unissent leurs efforts pour une recherche appliquée au Maroc
- 18:00Croissance : le Maroc vise 4,6 % en 2025
- 17:30Entrepreneuriat en recul dans le Nord après le Covid
- 17:02BAM maintient son taux à 2,25 %
- 16:45Deux nouvelles annexes de l’IIT voient le jour à Agadir et Marrakech
- 16:20Le CSCA renforce ses exigences : huit nouvelles obligations pour les radios et télévisions
- 16:12Maroc Telecom lève 3 milliards de dirhams lors d’une première émission obligataire privée
Suivez-nous sur Facebook
Échec du Conseil des Députés Libanais à Élire un Nouveau Président
Le Conseil des Députés libanais a échoué, ce jeudi, à élire un nouveau président de la République lors de la première séance de vote destinée à désigner un successeur à l'ancien président Michel Aoun, dont le mandat a pris fin le 31 octobre 2022.
La séance a été tenue après avoir atteint le quorum nécessaire, à savoir la présence de 86 députés sur les 128 membres que compte le parlement. Selon l'Agence nationale d'information libanaise, le général Joseph Aoun, commandant de l'armée libanaise, a obtenu 71 voix, tandis que la liste "Siyadah Wal-Doustour" a reçu 14 voix, et Chibli Mallat a recueilli 2 voix. Par ailleurs, 37 bulletins ont été blancs et 4 ont été annulés.
Le président du Parlement, Nabih Berri, a annoncé la tenue d'une nouvelle session de vote en début d'après-midi, dans l'espoir de surmonter l'impasse et de parvenir à élire un nouveau président.
La Constitution libanaise stipule que l'élection du président de la République doit se faire par un vote secret au sein du Conseil des Députés composé de 128 membres. L'article 49 de la Constitution prévoit que, lors du premier tour, la majorité des deux tiers (86 voix) est requise pour élire le président, tandis qu'une majorité simple (65 voix) suffit lors des tours suivants.
Cette impasse présidentielle survient dans un contexte de crise politique et économique profonde au Liban. Depuis 2019, le pays est plongé dans un effondrement économique sans précédent, que la Banque mondiale a classé parmi les pires au monde. La monnaie libanaise a perdu près de 95 % de sa valeur, exacerbant les difficultés quotidiennes de la population et compliquant davantage la tâche des autorités politiques pour parvenir à une solution.
Commentaires (0)