-
12:44
-
12:31
-
12:11
-
12:10
-
11:46
-
11:37
-
11:30
-
11:15
-
11:00
-
10:44
-
10:35
-
10:00
-
09:45
-
09:20
-
09:10
-
08:45
-
08:31
-
08:00
-
07:40
-
07:33
-
07:31
-
07:10
-
23:46
-
23:31
-
23:10
-
22:45
-
22:31
-
22:00
-
21:44
-
21:30
-
21:10
-
20:46
-
20:30
-
20:10
-
19:49
-
19:34
-
19:10
-
18:45
-
18:30
-
18:10
-
17:45
-
17:31
-
17:19
-
17:10
-
16:44
-
16:31
-
16:10
-
16:00
-
15:46
-
15:34
-
15:34
-
15:00
-
14:45
-
14:31
-
14:30
-
14:10
-
13:54
-
13:50
-
13:44
-
13:31
-
13:25
-
13:08
-
13:04
Suivez-nous sur Facebook
États-Unis : Washington gèle toute immigration en provenance de 19 pays
L’administration Trump a annoncé un nouveau durcissement majeur de sa politique migratoire en suspendant toutes les demandes d’immigration émanant de ressortissants de 19 pays parmi les plus pauvres du monde. Aucune demande de carte verte, de naturalisation ou de statut permanent ne sera examinée, et les dossiers en cours sont gelés jusqu’à nouvel ordre.
Cette mesure intervient dans un contexte de tension extrême, quelques jours après une fusillade à Washington ayant coûté la vie à une militaire de la Garde nationale. L’agresseur présumé, un ressortissant afghan, a immédiatement nourri la rhétorique sécuritaire de la Maison-Blanche. Donald Trump avait annoncé vouloir suspendre « définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde », promettant de chasser toute personne qui « n’est pas un atout » pour les États-Unis.
Le mémorandum publié par l’USCIS formalise cette orientation : toutes les procédures concernant les ressortissants des 19 pays ciblés sont désormais bloquées. Les douze pays déjà soumis à une interdiction d’entrée depuis juin — Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen — sont rejoints par sept autres États également soumis à des restrictions de visas : Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela.
Ce gel total risque d’avoir des conséquences profondes pour des milliers de familles et de demandeurs déjà engagés dans des démarches administratives. Plusieurs organisations dénoncent une instrumentalisation politique d’un fait divers, tandis que la Maison-Blanche insiste sur un impératif de sécurité nationale. L’administration affirme vouloir instaurer une immigration « utile », quitte à revoir les critères de naturalisation et à expulser les personnes jugées « incompatibles avec la civilisation occidentale ».
Cette décision marque l’un des tournants les plus radicaux du second mandat Trump, renforçant une politique migratoire déjà extrêmement restrictive et redessinant, une nouvelle fois, l’accès au territoire américain.
