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France : Retailleau et Larcher refusent l’entrée de LR au gouvernement Lecornu
Lors d’une réunion tenue ce samedi avec les parlementaires de Les Républicains, le président du Sénat Gérard Larcher et le patron du parti Bruno Retailleau ont exprimé leur opposition à une participation de LR au futur gouvernement dirigé par Sébastien Lecornu.
« Ma conviction est qu’il ne faut pas participer », a déclaré Bruno Retailleau face à des élus partagés entre les députés, inquiets d’éventuelles élections anticipées, et les sénateurs, moins directement concernés par cette perspective. Le président du Sénat a renchéri en mettant en garde contre ce qu’il considère comme « le dernier acte d’une dissolution dans le macronisme » et a assuré qu’il n’intégrerait pas ce gouvernement.
Bruno Retailleau avait brièvement été reconduit dans le précédent cabinet de Sébastien Lecornu, avant de déclencher sa chute quelques heures plus tard, dénonçant sur les réseaux sociaux le manque de « rupture » dans la composition de l’exécutif, notamment avec la nomination de Bruno Le Maire à la Défense.
Le ministre démissionnaire a également reçu le soutien de Gérard Larcher, qui a averti que la gauche pourrait exercer un chantage politique et que le prochain gouvernement devrait renoncer à plusieurs engagements clés, allant du sérieux budgétaire à la défense des droits du travail. « Je ne pense pas qu’il faille participer à ce gouvernement », a conclu Larcher.
D’autres figures du parti, comme l’eurodéputé François-Xavier Bellamy, ont également exprimé leur opposition à une entrée de LR dans l’exécutif. En parallèle, Éric Ciotti, ancien président du parti et allié du Rassemblement national lors des dernières élections législatives, a proposé une coopération avec les députés de LR « au-delà des calculs et des postures », dans le but de contester le pouvoir actuel et de préparer l’avenir politique à droite.
Le débat au sein de LR illustre les tensions persistantes entre différentes stratégies face à l’exécutif, entre prudence parlementaire et ambition gouvernementale, à quelques semaines d’éventuelles manœuvres politiques majeures.