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Frappes aériennes israéliennes au Liban : Cibles financières du Hezbollah visées
L’armée israélienne a mené une série de frappes aériennes dimanche soir sur plusieurs cibles au Liban, accusant une société financière d'être liée au financement du Hezbollah. Les attaques, qui se sont concentrées sur des bureaux de la société Al-Qard al-Hassan dans la banlieue sud de Beyrouth et dans l'est du pays, interviennent dans un contexte de tension croissante entre Israël et le mouvement pro-iranien. Al-Qard al-Hassan est sous sanctions américaines pour son rôle présumé dans le soutien financier des activités du Hezbollah, classé comme organisation terroriste par plusieurs pays, dont Israël et les États-Unis.
Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne, a déclaré sur X (anciennement Twitter) que cette société « est impliquée dans le financement des opérations terroristes du Hezbollah ». Ces frappes sont une réponse directe aux récentes escalades dans la région frontalière entre Israël et le Liban, où le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes contre des bases militaires israéliennes.
Accusations De Destruction Délibérée D'Installations De L'ONU
La Force de paix des Nations Unies au Liban (FINUL) a accusé Israël d'avoir délibérément détruit une tour d'observation utilisée par les Casques bleus dans le sud du Liban. Cet incident est le dernier d'une série d'attaques sur des positions de la FINUL, attirant de vives critiques internationales contre l’armée israélienne.
L’agence de presse libanaise ANI a également rapporté que l'armée israélienne avait frappé plus de 50 localités dans le sud du Liban dimanche, incluant la destruction de maisons dans plusieurs villages. La population civile continue de fuir ces zones, alors que les combats entre Israël et le Hezbollah s'intensifient.
Contexte Régional En Ébullition
Ces frappes au Liban coïncident avec l’offensive israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza, intensifiée depuis le début du mois d’octobre. Le conflit sur ces deux fronts a fait des milliers de victimes, dont un grand nombre de civils. À ce jour, selon des estimations de l'ONU, plus de 700 000 personnes ont été déplacées au Liban en raison des frappes israéliennes.
Avec des tensions croissantes entre Israël et ses ennemis régionaux, notamment l'Iran, la communauté internationale craint une escalade généralisée au Moyen-Orient.