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Frappes israéliennes à Beyrouth : la trêve de novembre mise à l'épreuve
Le vendredi 28 mars 2025, l'armée de l'air israélienne a mené une frappe aérienne sur un bâtiment situé dans les banlieues sud de la capitale libanaise, Beyrouth, marquant la première attaque majeure dans cette zone depuis la trêve de novembre 2024, qui avait mis fin à la guerre entre Israël et le groupe armé libanais Hezbollah.
Selon les informations rapportées par un journaliste de Reuters sur place, l'attaque a visé un site de stockage de drones appartenant au Hezbollah, un groupe armé soutenu par l'Iran. L'armée israélienne a confirmé la frappe, ajoutant que cette dernière faisait partie d'une série d'actions militaires après une alerte d'évacuation lancée par Israël dans la région. L'explosion, entendue à travers toute la capitale libanaise, a créé une épaisse colonne de fumée noire.
L'attaque a déclenché une vague de panique parmi les habitants du quartier de Dahiyeh, un bastion du Hezbollah, où de nombreuses personnes ont pris d’assaut les rues, fuyant à pied ou dans des véhicules encombrés. Ce secteur avait déjà été frappé par des raids israéliens l'année précédente, ayant causé la mort de plusieurs hauts dirigeants du Hezbollah, dont son chef Sayyed Hassan Nasrallah.
Cette frappe survient après une série de tirs de roquettes en provenance du sud du Liban. Le 22 mars, plusieurs roquettes avaient été lancées, suivies de nouvelles attaques le matin même de la frappe israélienne. Ces événements ont fragilisé la trêve négociée en novembre 2024, qui stipulait un retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, la zone étant censée être libérée des combattants du Hezbollah et surveillée par l’armée libanaise.
L'attaque de ce vendredi a suscité une réaction immédiate de la part des autorités israéliennes, le ministre de la Défense, Israel Katz, attribuant directement la responsabilité de l'incident au gouvernement libanais. Katz a déclaré que tant qu'il n'y aurait pas de paix dans la région de Galilée, il ne pouvait y avoir de paix à Beyrouth. Les responsables israéliens ont réitéré leur engagement à protéger la sécurité des citoyens israéliens, notamment ceux ayant dû fuir leurs maisons lors des bombardements de 2023.
Le Hezbollah, de son côté, a nié toute implication dans les tirs de roquettes, et aucun autre groupe n’a revendiqué les attaques. Toutefois, Israël considère que ces incidents représentent une violation flagrante des accords entre les deux pays, mettant en danger la sécurité de ses citoyens.
En réponse, l'armée israélienne a mené d'autres frappes contre des positions du Hezbollah dans le sud du Liban après avoir intercepté des tirs de roquettes. La situation reste tendue, et la menace d'une reprise du conflit, qui avait dévasté le sud du Liban et déplacé plus de 1,3 million de personnes, demeure présente.
Le président libanais, Michel Aoun, actuellement en visite à Paris pour rencontrer son homologue français Emmanuel Macron, a exprimé son inquiétude. Dans une déclaration écrite, Aoun a insisté sur le fait que la communauté internationale devait intervenir pour mettre fin à ces attaques et contraindre Israël à respecter l'accord de novembre, un engagement que le Liban respecte pleinement.
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