-
09:10
-
08:41
-
08:31
-
08:07
-
07:57
-
07:47
-
07:33
-
07:10
-
22:10
-
21:40
-
21:14
-
20:41
-
20:20
-
19:40
-
19:13
-
18:54
-
18:46
-
18:31
-
18:11
-
17:50
-
17:46
-
17:39
-
17:31
-
17:10
-
16:44
-
16:31
-
16:20
-
16:10
-
16:02
-
15:44
-
15:40
-
15:31
-
15:10
-
14:43
-
14:31
-
14:10
-
14:08
-
14:00
-
13:41
-
13:30
-
13:18
-
13:10
-
12:52
-
12:41
-
12:37
-
12:33
-
12:11
-
12:00
-
11:50
-
11:44
-
11:35
-
11:00
-
10:44
-
10:38
-
10:30
-
10:14
-
10:13
-
10:00
-
09:49
-
09:44
-
09:34
Suivez-nous sur Facebook
Gazoduc Nigeria-Maroc : le tracé final confirmé, cap sur la phase d’exécution
Le projet ambitieux de gazoduc reliant le Nigeria au Maroc franchit une nouvelle étape décisive. Mardi à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a annoncé que les études de faisabilité et les analyses d’ingénierie préliminaires sont désormais bouclées. Le tracé optimal de ce corridor énergétique stratégique, long de près de 6.000 kilomètres, a ainsi été définitivement arrêté.
S’exprimant lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, Mme Benali a précisé que le projet sera mis en œuvre progressivement. Les autorités marocaines et nigérianes travaillent actuellement à la création d’une société conjointe dédiée à la gestion de cette infrastructure, en parallèle à la préparation de la décision finale d’investissement, attendue d’ici la fin de l’année 2025.
Au cours de la dernière réunion ministérielle consacrée à ce projet, les États partenaires ont validé l’accord intergouvernemental ainsi que l’accord du pays hôte, consolidant ainsi le cadre juridique et institutionnel de l’initiative.
Estimée à environ 25 milliards de dollars, cette infrastructure d’envergure se veut un levier de développement économique et énergétique pour tout le continent africain. Elle devrait permettre de renforcer l’accès à l’énergie pour près de 400 millions de personnes réparties dans 13 pays, tout en positionnant le Maroc comme une plateforme énergétique entre l’Afrique subsaharienne, l’Europe et le bassin atlantique.
Parallèlement à ce projet panafricain, le Maroc a lancé en avril un appel à manifestation d’intérêt pour développer un réseau national de gaz naturel. Celui-ci reliera les villes de Nador, Kénitra, Mohammedia et Dakhla, avec pour objectif de connecter les infrastructures locales au futur gazoduc Afrique-Atlantique.
Avec une capacité de transport estimée entre 15 et 30 milliards de mètres cubes de gaz par an, le gazoduc Nigeria-Maroc est plus qu’un simple projet énergétique : il s’inscrit dans une vision de coopération sud-sud, de développement durable et de souveraineté énergétique régionale.