- 20:00Tanger Med, fer de lance de la transition énergétique portuaire en Afrique et en Méditerranée
- 19:30L'huile d'olive, ce trésor doré qui protège notre santé au quotidien
- 19:00Le Maroc, modèle régional d’inclusion financière selon un rapport de l’ONU
- 18:35Le KACM fait son grand retour en Botola Pro D1 : Marrakech en liesse
- 18:15Nouveau Code de gouvernance des EEP
- 17:48Cosumar mise sur l’expérience de Badr Kanouni
- 17:35Honda HR-V e:HEV débarque au Maroc : un SUV hybride entre style, technologie et efficience
- 17:10Standard Chartered renforce sa présence en Afrique du Nord avec un nouveau bureau à Casablanca
- 16:45Viande rouge au Maroc : une crise sur fond de tensions politiques au Parlement
Suivez-nous sur Facebook
Guerre commerciale sino-américaine : Pékin prépare la ripose
L’escalade continue dans la guerre commerciale déclarée entre la Chine et les États-Unis.
Si initialement, Washington avait choisi d’imposer 29 milliards d’euros de tarifs douaniers à Pékin, les États-Unis sont passés à la vitesse supérieure, après la réplique chinoise. Désormais, c’est plus de 170 milliards d’euros de droits de douane qui seront imposés à la Chine, dès le mois de septembre.
Pékin ne compte pas rester les bras croisés et veut avoir à son tour le dernier mot en adoptant des contre-mesures. Problème : la Chine n’importe pas autant que ce qu’elle vend au marché américain. L’an dernier, elle a acheté pour 4 fois moins de marchandises que ce qu’elle a vendu aux États-Unis. 431 milliards d’euros contre 111. Un déséquilibre qui ne joue pas en faveur du camp chinois.
Pékin s’oriente alors vers d’autres stratégies, en ciblant des entreprises américaines sur son sol, à commencer par le géant de l’électronique Apple.
L’entreprise pourrait perdre l’un de ses marchés les plus juteux si la Chine lui interdit son droit de commercialisation : 19% de son chiffre d’affaires et une capitalisation boursière qui s’écraserait.
C’est d’ailleurs dans l’empire du Milieu que sont assemblés les différents modèles de l’iPhone, produit phare de la marque à la pomme. En ciblant ses fournisseurs, Pékin pourrait retarder la phase de production.
Mais si la Chine décide de passer à l’offensive, elle possède un pouvoir de taille : la dette publique américaine, évaluée à 18 000 milliards d’euros. Pékin, le plus gros créancier, en détient 1000 milliards…
Une arme dangereuse, pour les États-Unis comme pour la Chine. Si elle utilise cette option, les marchés internationaux pourraient être chamboulés.
Source : Euronews
Commentaires (0)