- 11:37M. Omar Amghar, nouveau représentant du Maroc en République de Serbie
- 11:22Fatiha Layadi nommée Ambassadrice du Maroc auprès du Danemark
- 11:22 Mme Boutaina El Kerdoudi : nouvelle ambassadrice du Maroc au Bangladesh
- 11:11M. Majid Halim : un ambassadeur au service des relations Maroc-Malaisie
- 11:10Mustapha El Alami Fellousse nommé Ambassadeur du Maroc en République Centrafricaine
- 10:56Abdelkader El Jamoussi : nouvel ambassadeur du Maroc au Cameroun
- 10:56Younes Dirhoussi : le nouveau représentant du Maroc à Saint Lucie
- 10:55Nouaman Al Aissami nommé Directeur du Fonds de Solidarité contre les Évènements Catastrophiques
- 10:46Mme Latifa Moftaqir : une nouvelle ère pour les archives du Maroc
Suivez-nous sur Facebook
Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, appelle à une politique de frontière maritime ouverte pour les migrants syriens
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a lancé un appel aux autorités libanaises lundi 13 mai, les exhortant à prendre une "décision nationale courageuse" pour autoriser le départ volontaire des migrants syriens vers l'Europe par la mer. Cette initiative vise à éviter les traversées clandestines dangereuses vers l'île de Chypre et à faire pression sur la communauté internationale pour faciliter leur retour en Syrie.
Selon Hassan Nasrallah, les États-Unis et l'Europe fournissent une aide financière aux réfugiés syriens au Liban dans le but de les maintenir sur place. Il estime que la meilleure façon d'obtenir leur retour en Syrie est de mettre en œuvre une politique de frontière maritime ouverte, ce qui inciterait les pays européens et les États-Unis à répondre aux revendications du Liban, qui ne peut plus accueillir un si grand nombre de réfugiés.
Les autorités libanaises estiment que plus de 2 millions de réfugiés syriens se trouvent sur leur territoire, soit environ un quart de la population totale. Parmi eux, 740 000 sont enregistrés auprès du Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations unies. La question des déplacés syriens est au cœur du débat politique libanais, en particulier après une série de crimes impliquant des ressortissants syriens, qui ont provoqué des tensions dans plusieurs régions du pays.
Face à la gravité de la situation, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé début mai une aide d'un milliard d'euros pour le Liban, notamment pour lutter contre l'immigration clandestine. Cependant, cette décision a été sévèrement critiquée par la classe politique libanaise, qui estime qu'elle vise à maintenir les Syriens au Liban.
L'appel de Hassan Nasrallah à une politique de frontière maritime ouverte pour les migrants syriens intervient dans un contexte de tensions croissantes et de pression internationale pour résoudre la crise des réfugiés au Liban. Il reste à voir si les autorités libanaises répondront à cet appel et si la communauté internationale réagira à cette nouvelle approche.