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Hausse des débarquements de la pêche côtière et artisanale en méditerranée

08:47 Par: ELMIR Barae

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L’Office National des Pêches (ONP) a annoncé que les débarquements de la pêche côtière et artisanale dans les ports méditerranéens ont atteint 3.504 tonnes (T) à fin février 2025, enregistrant ainsi une hausse de 9 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette progression s’accompagne d’une augmentation significative en valeur, atteignant 192,24 millions de dirhams (MDH), soit une croissance de 21 % par rapport aux 158,78 MDH enregistrés un an plus tôt.

Toutefois, l’évolution varie selon les espèces. En effet, les débarquements de poissons pélagiques ont connu une baisse de 25 %, avec seulement 582 T enregistrées contre 777 T à fin février 2024. En conséquence, la valeur de ces captures a chuté de 23 %, s’établissant à 8,27 MDH contre 10,78 MDH l’année précédente.

À l’inverse, les poissons blancs ont affiché une dynamique positive, avec une augmentation de 10 % en volume, atteignant 384 T. Cette progression a également été observée en valeur, qui s’est établie à 16,27 MDH, soit une hausse de 20 % par rapport aux 13,58 MDH enregistrés un an auparavant.

De leur côté, les céphalopodes ont enregistré une nette progression, avec une hausse de 21 %, totalisant 2.293 T pour des recettes de 153,77 MDH, en augmentation de 22 %. Quant aux crustacés, ils ont connu la plus forte croissance, avec une augmentation de 33 % des débarquements, atteignant 177 T. En termes de valeur, cette catégorie a généré 12,69 MDH, soit une hausse remarquable de 52 %.

Sur le plan national, la tendance est plus contrastée. En effet, les débarquements de la pêche côtière et artisanale ont totalisé 67.644 T à fin février 2025, enregistrant ainsi une baisse de 27 % par rapport à la même période en 2024. Cependant, malgré cette diminution en volume, la valeur des produits commercialisés a progressé de 13 %, atteignant plus de 2,29 milliards de dirhams (MMDH).

Ces résultats illustrent l’évolution contrastée du secteur halieutique marocain, marqué par une amélioration de la rentabilité des captures malgré une baisse globale des volumes débarqués. Cette dynamique soulève des questions sur les facteurs influençant l’offre et la demande, notamment l’impact des conditions climatiques, des quotas de pêche et de la valorisation des produits commercialisés.

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